Bordeaux : Evento démarre fort


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Bordeaux : Evento démarre fort

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/10/2011 PAR Aymeric Bourlot
17h45 au Musée d’Art Contemporain de Bordeaux. Alors qu’Alain Juppé découvre avec curiosité l’exposition « Etrange et proche » du Van Abbemuseum d’Eindhoven (Pays-Bas), Frédéric Mitterrand fait à son tour son entrée au CAPC. Poignées de mains, vives discussions, suite et fin de la visite express de l’exposition, les deux hommes suivis d’un imposant cortègeprennent place dans l’une des salles de conférence du musée. Après un bref discours de présentation de la convention « culture partagée », qui prévoit de mettre en place sur 3 ans (2011-2013) des actions en faveur de la démocratisation culturelle à Bordeaux,et une signature de celle-ci, Alain Juppé et Frédéric Mitterrand se dirigent vers la place André Meunier où une foule très nombreuse, malgré la météo capricieuse, attend le discours d’inauguration de l’Evento 2ème du nom.

« Donner des réponses aux questions que pose la ville »

« Le nouveau souci de cet Evento, c’est la participation » annonce Alain Juppé avant de rendre un premier hommage à Michelangelo Pistoletto, Directeur artistique de la manifestation, qui a « D’ores et déjà réussi le pari de convaincre les bordelais qu’il y avait des choses à Pippo Delbonoacle, la musique démarre et le silence se fait. L’artiste apparaît sur scène et commence son show. Tantôt sérieux, tantôt hystérique, il raconte d’abord, en français dans le texte, sa découverte de Bordeaux,« Ville magnifique où les gens font la fête », puis entraine la foule dans son univers.
Entre danses loufoques, chuchotements,cris, improvisations et gestes théâtraux Pippo Delbono récite dans sa langue maternelle une émouvante complainte où il dénonce, de manière apocalyptique, les tortures de l’amour, les méfaits de la nature humaine, les doutes qui l’habitent et le besoin d’un art plus simple dans ce monde. La façade du grand hôtel, sur laquelle les paroles de Delbono sont sous-titrées, et les marches du grand théâtre sont tour à tour utilisées pour projeter des images de flammes et pour mettre en valeur les fulgurances musicales du Balanescu Quartet, dont les mélodies, parfois épiques, parfois angoissantes, créent une atmosphère des plus singulières. Avec leur cocktail d’irrévérence, de déraison et de poésie, Delbono et ses compagnons danseurs et musiciens ne laissent pas indifférents. Si quelques uns n’adhèrent pas et préfèrent partir, que l’on entend quelques « remboursez !» ou « c’est nul ! » et qu’un sentiment d’incompréhension est palpable chez certains, l’ensemble de la foule est plutôt réceptif et les messages hurlés par Delbono puis repris sur la façade du Regent ne manquent pas de provoquer de nombreuses discussions à la fin du spectacle. Le début de la réflexion urbaine …
 
Crédits Images : Aqui.fr
 
Aymeric Bourlot
 
 
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