Née en Allemagne, près de Mayence, il y a 58 ans, de parents français, porteurs d’un nom flamand, Pascale Dewambrechies, épouse Rousseau, a eu l »‘itinéraire d’une enfant gâtée, » même si sa vie n’a pas toujours été « un long fleuve tranquille ». Après une année à Sciences-po Paris, qu’elle quitte pour jouer, à 21 ans, « Entrée des artistes » au Cours Simon, elle passera ensuite par la case de l’Ecole normale. Trois ans d’enseignement plus tard, elle bifurquera dans l’industrie pharmaceutique, par opportunité, à l’époque où trouver du travail était facile, et y restera 18 ans. Mère de deux enfants, elle quitte son statut de cadre sup pour créer » sa petite entreprise » de voyage dans le tourisme viti-vinicole. Elle côtoie alors les VIP du monde entier et rencontre » des gens étonnants ». Puis se lasse d’organiser son nième voyage, arrête son activité et s’interroge sur ce qu’elle va bien pouvoir faire.
Écrit et cinéma« Passionnée par l’écriture depuis l’enfance, bien gagner ma vie avait pris le pas sur mes envies. Ma mère divorcée ayant du assumer trois enfants, j’avais une revanche à prendre sur le manque d’argent, » explique celle dont le parcours éclectique somme toute banal à l’étranger, pourrait sembler bizarre en France. Précisons également que son mari, Jean-Pierre Rousseau, aujourd’hui négociant en vin, fut le directeur du cinéma, le Festival, de 1975 à 1985. Un lieu que les amateurs de films d’art et essai connaissent bien et qui, depuis la rentrée 2008, a une programmation exclusivement consacrée aucinéma d’animation et aux effets spéciaux : une première en France. Ecriture, blog et cinéma seront donc le tiercé gagnant de Pascale Rousseau qui caracole en solo, depuis le début de l’année, avec BCBG.