Ben l’Oncle Soul et sa bonne humeur contagieuse clôture fièrement le festival d’Andernos-les-Bains.


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Ben l'Oncle Soul et sa bonne humeur contagieuse clôture fièrement le festival d'Andernos-les-Bains.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/08/2010 PAR Laura Jarry

Pétillant Ben.
« Il explose tout ! », voilà ce qui se murmurait ou plutôt se criait, dans les rangs serrés venus écouter Ben l’Oncle Soul. De l’enfant haut perché sur les épaules de son papa à la douce jeune fille blottie dans les bras de son amoureux, tous écoutaient et bougeaient sur les mots de Ben.
Loin de n’être seulement qu’une machine à tubes et musiques de l’été, il sourit modestement de son disque de platine qui couronne le succès de son premier album « Soul Wash », acquis rapidement grâce à son talent. Une réussite que son énergie, démente sur scène, entretient au moyen de chorégraphies composées avec ses chœurs pour accorder le geste aux mots et aux rythmes soul qu’il ne cesse d’envoyer. Son envie et sa joie de vivre sont communicatives à travers des histoires et anecdotes personnelles, qui soulignent son humour et sa relation presque fraternelle au public.
Les rappels de Ben l’Oncle Soul ne sont plus à compter ; des retours sur scènes avec des chansons qui n’en sont pas et ressemblent plutôt à des bœufs entre copains, des retours montrant ainsi la fierté et la joie face à l’engouement de ce public, si nombreux, qui sait les écouter.

Pari réussi.
Les mains du public ne se contentent plus d’applaudir mais battent la mesure que l’Oncle ou plutôt l’ami Ben dicte, et qui se lèvent haut pour lui rendre hommage et être vus, par-delà les parasols, arbres et kiosques. Epaules contre épaules, étrangers se côtoient le temps d’un concert, dansant et chantant ensemble, tous regroupés pour apprécier la chaleur soul que ce tourangeau de vingt-six ans dégage. De la soul qui fait bouger les hanches, remuer les pieds, donne envie de danser.
Aucun repos dominical à Andernos-les-Bains, ce 1er août, il était encore temps de faire la fête, de savourer les délices musicaux des festivals estivaux. Celui-ci est victime de son succès mais sait rester humble en préférant la convivialité de la proximité. Les promesses faites par le festival « Jazz en liberté » sont tenues et, après une édition aussi enthousiasmante, il y a fort à parier que la quarantaine, toujours redoutée, se passera sans fausses notes.

Laura Jarry.

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