Bazas : Estampille expose deux artistes toulousains


Aqui.fr

Bazas : Estampille expose deux artistes toulousains

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 04/04/2016 PAR La rédaction

Vernissage, ce 2 avril : Peter Hopker et Thierry Genay sont venus par ce doux samedi, à l’heure de l’apéro qui, ici aussi, a les couleurs du rosé, montrer leur travail et en parler. Et ils le font avec la modestie de ceux qui cherchent toujours et encore. Ils ont en commun d’exposer dans la petite galerie tenue par Fabienne Bouffin, naguère rencontrée à Toulouse. Le premier qui a fait les Beaux-Arts en Grande-Bretagne s’est initié à la peinture à la faveur de « cours de dessins donnés dans des structures associatives ou municipales ». Il n’aime rien tant que peindre « d’après nature »… Et, en l’occurrence, il prend grand soin d’une pomme, toujours la même qui lui permet, depuis l’endroit où elle est posée au cœur de l’atelier, des regards et donc des expressions différentes avec sa capacité à prendre la lumière. La pomme, bien sûr, parce qu’à la différence de la poire ou de la banane elle sait se tenir, a une vraie durée de vie, un peu comme le citron toute proportion gardée. Comprenons que nous sommes avec Peter Hopker devant l’œuvre d’un peintre dont l’œil est gourmand de chaque moment de l’existence.

Ce qui fait à la fois l’intérêt et la qualité de cette exposition vient de l’aimable cohabitation des toiles de Peter Hopker avec celles, en manière de photographies, de Thierry Genay. Cet ancien des « Beaux Arts de Bordeaux » qui vit à Toulouse « vient du graphisme » et a conçu un travail ou la photographie s’épanouit dans une composition et une matière qui l’apparentent à la peinture ce qui « crée une ambiguïté », selon le mot de l’artiste, vraiment singulière. La nature morte est son terrain d’élection et les fonds de carton toilé hébergent de superbes natures mortes aux fruits ou la poire, par exemple, est une invitation au vol à l’étalage.
Ne manquez donc pas un détour heureux par Bazas et l’Estampille (1) jusqu’au 26 juin. Vous y aimerez aussi les sculptures de Lydie Bansard — son Petit Prince haut perché — l’artiste du pays qui, de son père sculpteur, a hérité des gènes et côtoie une autre figure, quasiment locale de la sculpture, Jean-Luc Ducreux. Comme un pair.

1. 7 place de la Cathédrale, Estampille : 06 83 48 88 89 ouverture: mercredi, jeudi, dimanche 15h 19h30; vendredi, samedi: 11h 19h30

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles