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PUBLIÉ LE 03/06/2011 PAR Laura JarryAvoir besoin des autres agriculteurs…
En 1936, la Coopérative de Blés des Landes voyait le jour pour faciliter le travail compliqué des agriculteurs, négocier de plus gros volumes. Prenant le nom de Maïsadour plus tardivement, ce groupe coopératif rassemble aujourd’hui plus de douze milles femmes et hommes (huit mille agriculteurs et quatre mille salariés), qui œuvrent ensemble pour la mise en valeur des sept métiers que le Groupe représente. Puisque la base, le socle du groupe, reste ses agriculteurs.
Le maïs reste bien sûr la culture essentielle du Groupe coopératif Maïsadour. Etant numéro un européen sur celui-ci (96% de la collecte), le groupe a agrandi sa chaîne de travail aux éleveurs mais n’oublie pas pour autant ses premières valeurs. L’objectif premier reste d’apporter les services nécessaires aux agriculteurs, les aider à améliorer leur situation économique ; et faire de ces utilisateurs, les seuls propriétaires du groupe. Avec des élus à triple casquette (clients, fournisseurs et sociétaires de la coopérative), les décisions sont pesées et pensées pour tous.
… et du public.
Sur le stand du Salon de l’Agriculture, la coopérative souhaite provoquer la curiosité des gens. Proposant chaque année une nouvelle recette, elle laisse au public la possibilité de s’arrêter pour goûter, puis poser des questions, s’intéresser. Après la barbe à papa au maïs, elle propose cette année un smoothie léger, mélange de maïs doux, de lait, de yaourt bulgare et de miel. On continue cependant à venir leur réclamer la glace au maïs, pourtant présentée voilà trois ans, rappelant à certains des souvenirs d’enfance qu’ils voudraient retrouver.
Avec des jeux, pour les enfants bien sûr mais également pour les adultes, les personnes présentes, et nombreuses sur le stand, souhaitent engager le dialogue. Par des discussions sur des sujets thématiques, et quelques fausses idées, l’objectif n’est pas de vendre un produit mais d’expliquer les valeurs d’une coopérative comme Maïsadour.
De toute façon, tout le monde repart du stand en gagnant quelque chose, cadeaux et connaissances, des deux côtés. Qu’un jeune garçon apprenne que le jambon provient de la cuisse d’un cochon ou qu’un animateur s’étonne et se réjouisse de l’intérêt excité de ses jeunes élèves, restent des preuves évidentes que Maïsadour fait oeuvre pédagogique sur le Salon.
Laura Jarry.
Crédit Photo : Aqui.fr
Pour plus d’informations, le site de Maïsadour.
