Au salon de l’automobile, les salariés de First Aquitaine Industrie demandent à Ford de revenir sauver leur usine à Blanquefort


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Au salon de l'automobile, les salariés de First Aquitaine Industrie demandent à Ford de revenir sauver leur usine à Blanquefort

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 03/10/2010 PAR Nicolas César

« Ford Blanquefort en danger. Des investissements = des emplois », pouvait-on lire hier au salon de l’automobile, sur une banderole brandie par les ex salariés de Ford Blanquefort. Habillés d’un tee-shirt avec le logo de Ford brisé et la mention « Ford Blanquefort, sauvons les emplois », ils sont venus solliciter l’aide du constructeur pour assurer l’avenir de leur site. Sur le stand Ford, ils ont collé des autocollants sur les voitures exposées, en lançant « on veut du boulot, pas du baratin ». Leur message a été appuyé par des élus du PS, du PCF, du NPA (Olivier Besancenot), du Parti de Gauche (Jean-Luc Mélenchon) qui ont demandé à « Ford de tenir ses engagements et aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités ». « Aujourd’hui, une partie du personnel baisse les bras et demande une prime. Mais, il faut continuer à se battre pour des emplois et à harceler Ford », a déclaré Francis Wilsius, conseiller régional PS d’Aquitaine et ex-secrétaire du comité d’entreprise de Ford Blanquefort. De son côté, Harlem Désir, numéro du PS a dénoncé « l’absence de politique industrielle » et « un véritable mensonge d’Etat du gouvernement », rappelant l’engagement de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, à trouver un investisseur pérenne. 

« Ford doit reprendre le site » 

Pour la CGT, il n’y a qu’une solution : « il faut que Ford reprenne le site ». Les autres syndicats, quant à eux, ne se font aucune illusion. Ils ont demandé à négocier un accord de garantie, envisageant le licenciement d’une partie du personnel. « Le message est bien passé », leur a assuré un porte-parole de Ford. « Nous avons été suffisamment clairs sur le fait que nous n’étions pas insensibles à l’avenir du site », a-t-il rappelé. Une réunion doit avoir lieu lundi à Cologne au siège de Ford Europe avec les partenaires sociaux, pour présenter trois projets qui doivent permettre de « diversifier l’activité » de l’usine. Mais, ils permettraient de ne sauver que 220 emplois. On est encore très loin de maintenir les 1 600 emplois actuels. Et le temps presse. En décembre 2011, l’usine de Blanquefort ne fabriquera plus de boîtes de vitesse pour Ford. Les modèles seront obsolètes…

                                                                                                                Nicolas César 


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