Aqui, le tour… Federop à l’Institut Occitan.


Anne DUPREZ

Aqui, le tour... Federop à l'Institut Occitan.

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 19/03/2012 PAR Anne Duprez

Au temps des troubadours, langue et musique étaient indissociables. Le message que véhiculaient les textes et les chantres était, qui plus est, d’importance:   exalter les valeurs au travers de l’amour, rendu comme une dévotion, à une belle de haut rang. L’amour courtois tissaient ses mots, ses codes, comme une gente dame son ouvrage de soie. Le rythme était indissociable du sens, à diffuser au plus loin, hors les limites même des territoires inféodés. Bien sûr beaucoup entendaientt le sens du langage ainsi chanté, c’est moins vrai aujourd’hui. D’où l’importance du traducteur qui permet au lecteur d’enjamber les siècles et les barrières de la langue.

Jaufre Rudel, troubadour de Blaye, chante en vers son amour pour Hodierna de Jérusalem, comtesse de Tripoli. Loin des yeux, près du coeur. Il en est tombé éperdument amoureux sans jamais l’avoir vue, et lorsqu’enfin il la rencontre, il est aux portes de la mort. L’amour courtois ne résiste pas aux souillures du réel.

On découvre, grâce aux « Chansons pour un amour lointain » traduites et adaptées par le poète Yves Leclair, dans la collection « Troubadours » une atmosphère disparue, une manière de vivre et de créer d’un autre siècle, une société révolue.  Un petit livre paru en 2011. A venir, dans la même collection « Fin’amor, folie du verbe » de Arnaut Daniel, édition bilingue également, à paraître chez Federop en mai 2012.

Photo Anne DUPREZ.

Anne DUPREZ

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