Aqui sur le Salon du Bourget : Zoom sur l’appli MAEVA de CGI


Aqui.fr

Aqui sur le Salon du Bourget : Zoom sur l'appli MAEVA de CGI

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 20/06/2017 PAR Solène MÉRIC

CGI, fondée en 1976 à Québec, est au rang n°5 dans le classement des plus importantes entreprises indépendantes de services en technologie de l’information et gestion des processus d’affaires. Avec plus de 70 000 « membres » (en effet 75% des salariés sont actionnaires, ça mérite une dénomination particulière…) dont 10 000 en France, le groupe au niveau mondial peut se prévaloir de 4500 clients et d’un chiffre d’affaires de 7,3 Mds €. Présent dans 40 pays, le groupe compte 22 implantations en France, pour un chiffre d’affaires de 981M€. Assez imposant pour ne pas oublier de faire les présentations…
Pour la Nouvelle-Aquitaine, l’implantation principale se trouve à Bordeaux avec 850 salariés, mais le groupe a également une présence forte à Toulouse et si CGI s’adresse à tous les secteurs, finance, industrie, retails, et autres, ces deux sites sont liés à l’aéronautique. « A Bordeaux on est davantage sur la maintenance des avions, et à Toulouse, on est davantage sur le manufacturing avec des programmes autour de l’usine du futur », détaille Bernard Barrère.

« Projeter l’expertise à distance »
Ce logiciel Maeva, c’est donc bien aux équipes bordelaises qu’on le doit, en partenariat avec une start-up locale. « Il est né des relations que l’on a avec l’écosystème au sein du Cluster Aerospace Valley où on croise tant des PMI que des grands groupes ou des start-ups de l’aéronautique. On y échange des idées, et on y entend des besoins. Notamment on constate que la flotte civile croît exponentiellement, et, par rapport à ça, il y a un déficit d’experts en maintenance », explique Bernard Barrère. En outre, ajoute-t-il, outre leur nombre en défaut, « chaque intervention demande des déplacements physiques de ces experts, ce qui diminue d’autant plus leur temps de disponibilité. Or un avion en attente de « diagnostic », c’est un avion qui reste cloué au sol. Et un avion qui reste au sol, c’est une perte financière. Environ 1M€ par jour d’immobilisation…
C’est là que MAEVA entre en scène. L’application permet « de projeter à distance, et à tout moment l’expertise » nécessaire à la résolution rapide d’un problème identifié par un technicien en cours de contrôle sur un avion. Avec cette application, les experts n’ont plus besoin de se déplacer, ce qui outre la réalisation accélérée de l’opération de maintenance nécessaire, augmente d’autant plus le de taux de disponibilité des professionnels, qui peuvent ainsi traiter plus de cas… un cercle vertueux, en somme.

Caméra, portable, drone ou lunettes connectées
Dans la pratique, le technicien qui est face à un doute ou un problème dans la résolution d’un dysfonctionnement d’une ou plusieurs pièces de l’appareil, envoie, grâce à une caméra, un portable, des lunettes connectées, ou encore un drone, une vidéo en temps réel de ce qu’il voit à un ou plusieurs experts. Ces derniers peuvent alors directement agir sur l’écran, par le biais d’annotations diverses qui seront elles aussi partagées en temps réels sur l’ensemble des écrans des personnes connectés autour la panne constatée, ou bien encore zoomer sur la vidéo depuis leurs propres postes.
De la même manière, l’application qui permet la division de l’écran autorise aussi le partage de documents à tous les interlocuteurs tels que par exemple le plan technique de la pièce défectueuse. Autant dire non seulement des fonctionnalités de partage audio-vidéo, de partage documentaire, mais aussi de partage d’applications et, au total, une forme de réalité augmentée. « Le résultat outre le gain de temps autour de la résolution du problème et aussi de permettre de sécuriser le technicien dans sa décision d’accorder l’autorisation reprise du vol de l’appareil », synthétise Bernard Barrère.

Mais au-delà de l’aéronautique, l’application à de beaux jours devant elle. De très nombreux cas d’usage sont en effet déjà validés par les équipes de CGI. Parmi eux : le workshop collectif et à distance, la gestion des incendies, le contrôle de la qualité des eaux, la surveillance de zone ou de structures tels que les barrages, et bien d’autres encore.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle !
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles