En invitant les opérateurs culturels à la présentation du programme des Scènes d’été, le Conseil Général ne s’est pas trompé. Car c’est en s’aidant des milieux associatifs, des organisateurs de spectacles ou des troupes itinérantes que cette programmation si diverse a pu naître. Malgré la crise, le budget est inchangé mais les écarts sont rigoureusement étudiés afin de préserver l’exigence du programme. Et sans mettre de côté le champ social de cette série d’événements, le département se bat pour exister en tant qu’acteur culturel majeur et continue a faire de belles choses avec des bouts de ficelle. Et si pratiquement toute la communication est basée sur la révolution numérique (iPhone, twitter, facebook, blog…), pour les « vieux jeux » il y a toujours la présence de la plaquette des scènes d’été dans Gironde Mag, pendant tout l’été, pour se tenir au courant.
Outre la soirée d’inauguration de Captieux avec Anne Etchegoyen, chanteuse traditionnelle basque, Debout Sur Le Zinc, de la chanson française de comptoir et Sans Additif, le groupe délirant de Moulon (33), les scènes d’été prennent des formes différentes. Des tournées plus ou moins longues (surtout de la musique et du théâtre mais aussi des lectures, du cinéma itinérant…) ou des festivals variés (mêlant musique, arts, vin, nature et éco-responsabilité) pendant quatre mois d’été du 1er juin au 30 septembre. Quelques 600 manifestations culturelles (et donc autant d’associations aidées par le Conseil Général) sur 200 communes de Gironde. Si avec ça, vous trouvez pas votre bonheur…
Thomas Guillot