Alain Laboile, un photographe bordelais en pleine ascension


Alain Laboile

Alain Laboile, un photographe bordelais en pleine ascension

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/01/2013 PAR Nicolas César

La famille d’Alain Laboile est désormais mondialement connue. Depuis que ce photographe autodidacte a mis sur les réseaux sociaux ses photos de ses six enfants dans sa campagne girondine, à Arbis, il a acquis une notoriété impressionnante. Ses clichés nous offrent à voir ses garçons et filles s’amusant dehors avec un peu de tout : la boue, les chats, les bottes de foin, les insectes… Une idylle, qui rappelle des souvenirs à certains et qui témoignent d’un art de vivre en toute simplicité. Des photos d’une pureté, d’une beauté, en noir et blanc, qui touchent des gens aussi bien en Asie, qu’en Europe ou aux Etats-Unis. Les témoignages sur son Facebook sont poignants. En filigrane, se pose la question de ce qui nous amène le bonheur. Aujourd’hui, à 44 ans, Alain Laboile est même demandé par la grande galerie Yossi Milo à New York. Comme le souligne humblement Alain Laboile, « en général, ce sont plutôt les photographes qui vont vers les agences ».

Des photos qui nous interpellent sur notre mode de viePourtant, rien ne le prédestinait à devenir photographe. Mais, le hasard a bien fait les choses. A l’origine, il est sculpteur de bois, plâtre, pierre et métal sur commande la plupart du temps. Jusqu’en 2007, il n’avait pas d’appareil photo. C’est tout simplement en voulant créer un « book » pour ses potentiels clients, qu’il a acheté un « compact ». Féru d’insectes, il s’est alors lancé dans la macrophotographie, la photo de l’infiniment « petit ». C’est là qu’il a appris à cadrer, à utiliser l’appareil photo, en suivant des conseils de professionnels sur des forums. Entre 2007 et 2012, il remporte plusieurs prix amateurs et professionnels, dont les premiers prix Canon Les 20 ans d’Eos en 2007 et Le défi Eos en 2008, catégorie macro. Mais, c’est sa vie intime avec des photographies de ses enfants qui va le révéler. Des photos pleines de liberté, de mouvement, qui touchent au coeur et questionnent sur la façon dont nous vivons. Des images à découvrir jusqu’au 8 février dans le hall du Centre communal d’action sociale de Bordeaux ou/et dans son premier recueil de photographies, « En attendant le facteur », publié aux éditions Knowware en 2012.

Infos pratiques : Centre communal d’action sociale : 74, cours Saint-Louis à Bordeaux, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h. http://alain.laboile.free.fr

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