A Millau, les pieds sur terre, et dans le plat


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A Millau, les pieds sur terre, et dans le plat

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 04/07/2010 PAR Joël AUBERT

L’occasion de faire le point avec plusieurs fervents gaulois (dont José Bové et Noël Mamère) sur la progression des alternatives à la malbouffe et la préservation de notre biodiversité alimentaire.

« Il faut apprendre à tricher »
Premier constat : si le nombre de communes qui intègrent le bio dans leurs restauration collective progresse, les obstacles restent nombreux. Les approvisionnements restent insuffisants dans certaines régions ; la préservation ou la création de zones maraîchères est trop souvent menacée par l’urbanisme sauvage ; les investissements demeurent élevés (en particulier pour l’équipement des cuisines centrales, la formation du personnel, le surcoût des repas) ; et l’arsenal législatif incite parfois à la ruse, la loi des marchés publics n’encourageant pas l’avancée des dispositifs… Pour Cédric Dubost, maire-adjoint de Bègles présent vendredi matin, tout cela demande beaucoup d’efforts : « le capitalisme n’épuise pas que les sols, il épuise aussi l’humain », justifie-t-il.

« On a jamais vu une telle progression »
Pour autant, l’Agence Bio n’a jamais observé une telle progression du nombre d’agriculteurs en conversion : actuellement en France, 3700 producteurs par an s’orientent vers le bio. Réaliste, ChristopheBouillaux, vice-président de l’Association Nationale des directeurs de restauration municipale, encourage les responsables de restauration municipale à se remettre en cause, être curieux et adopter une vision de long terme : la ville de Lorient, par exemple, peaufine ses filières de qualité depuis 1998. « Il faut du temps au temps », répète-t-il.

Autre exemple, donné cette fois-ci par la capitale du Larzac : le projet Soli’Terre, expérience inédite de regroupement volontaire de 6 communes pour créer une filière d’approvisionnement de qualité, selon des circuits courts et de proximité. L’association créée pour soutenir la dynamique souhaite prouver aux agriculteurs locaux qu’il existe une vraie filière économique sur le territoire. Elle s’occupe aussi du développement de la pédagogie nécessaire pour éveiller les citoyens à ces questions.

Des citoyens malheureusement peu présents lors des débats, mais très friands du marché de producteurs, des pièces de théâtre et autres concerts organisés durant le festival !

Photo : ParaScubaSailor

Anne-Sophie Novel

Liens
++ millaulespiedssurterre.fr
++ le site des éco-maires
++ le site de slow food france


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