A la French Tech, les candidatures sont lancées


Le conseil d’administration de la French Tech Bordeaux se renouvelle. Le 30 juin, le nouveau bureau sera dévoilé au grand public. Fiona Fauvel, Sébastien Roche, Elena Poincet, Jacques Froissant, sont 4 des candidats pour le collège entrepreneur.

Fiona Fauvel, Sébastien Roche, Elena Poincet et Jacques Froissant, 4 candidats au conseil d'administration de la French Tech BordeauxLeslie Casties | Aqui

Fiona Fauvel, Sébastien Roche, Elena Poincet et Jacques Froissant candidatent au conseil d'administration au collège entrepreneur de la French Tech Bordeaux.

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2023 PAR Camille Juanicotena

En ce 19 juin, la rédaction d’Aqui.fr vous présente les premières candidatures validées par la French Tech Bordeaux. Quatre personnes en lice pour le collège entrepreneur.

Fiona Fauvel, de la finance à l’entrepreneuriat

A 39 ans, Fiona Fauvel souhaite mettre au cœur de la French Tech « l’inclusion au sens universel du terme ». L’inclusion sociale mais aussi l’inclusion dans l’innovation. « L’innovation n’existe pas uniquement dans le numérique. Aujourd’hui, nous devons trouver les différents biais pour parler de tout, à tous et être vraiment inclusif » confie-t-elle.

Cette ambition, Fiona Fauvel la porte au quotidien, depuis 11 ans, au sein de son entreprise, DealCockpit. Plateforme en Saas (plateforme logicielle sur abonnement), son objectif est de sécuriser les données sensibles nécessaires aux opérations de fusion, d’acquisition et de cession d’entreprises notamment. « J’ai fait des choix engagés pour ma boîte, des choix qui me ressemblent ».

C’est après 10 ans dans la finance, que Fiona Fauvel « prend ce virage entrepreneurial ». « Je me suis formée, je suis montée en compétences et j’ai pris le gros rôle de dirigeante » raconte-t-elle. Aujourd’hui, ce parcours atypique, elle en fait sa force. Tout comme ses prédécesseurs, Fiona Fauvel souhaite faire « primer l’intérêt général de cet écosystème bordelais mis en valeur par la French Tech. […] Humblement, j’aimerais ajouter ma pierre à l’édifice ».

Fiona Fauvel, Présidente directrice générale de DealCockpit se présente pour la 1ère fois au conseil d’administration de la French Tech Bordeaux en tant que représentant entrepreneur.

Sébastien Roche, vers un rayonnement international

A 44 ans, Sébastien Roche imagine réconcilier et fluidifier le lien entre l’industrie et l’innovation technologique et digitale. Mais aussi promouvoir la décarbonation des activités professionnelles ainsi que la parité homme-femme. « Je souhaite également remettre les travailleurs et travailleuses au centre de l’échiquier et imaginer des solutions centrées sur l’utilisateur et l’humain ».

L’association de ces thèmes, le motive au quotidien notamment à travers son entreprise, Optim.aize. Société spécialisée dans le développement d’applications numériques pour les industriels, Sébastien Roche œuvre sur des solutions de maintenance prédictive, préventive ou encore d’aide à la décision et ce, accompagné par l’intelligence artificielle.

Ingénieur de formation, Sébastien Roche débute sa carrière professionnelle dans l’automobile avant de bifurquer chez SLB, multinationale de services et d’équipements pétroliers. « J’étais en charge de la transformation numérique d’où l’idée de venir créer une société qui a un pied dans l’industrie et un pied dans l’innovation digitale ». 16 ans dans le groupe dont 14 ans à l’international, il en fait un de ses principaux atouts pour sa candidature.  

Sébastien Roche, PDG Optim.aizeSébastien Roche

Sébastien Roche, Président Directeur Général d’Optim.aize, se présente pour la 1ère fois au conseil d’administration de la French Tech Bordeaux en tant que représentant entrepreneur.

Elena Poincet renouvelle sa candidature

Poursuivre la dynamique installée autour du recrutement, de l’emploi toujours en ayant des « valeurs éthiques, responsables etc », tel est le souhait d’Elena Poincet. Financer, recruter, échanger, Elena Poincet met en avant son envie de faire vivre l’écosystème de la French Tech que ce soit « à Bordeaux, mais aussi en Nouvelle-Aquitaine, en France et à l’international ».

La co-fondatrice de Tehtris, éditeur d’une solution de cyberdéfense qui détecte et neutralise les cybers menaces en temps réel et sans action humaine, fait de son précédent mandat un véritable atout. « L’idée c’est de faire une continuité avec l’ancien board, de rester dans ce bon esprit de la French Tech » confie-t-elle.

L’ancienne membre du ministère des Armées, prend un virage entrepreneurial en 2010, date de la création de Tehtris aux côtés de Laurent Oudot. Depuis, Elena Poincet « valide, conseille et prends du temps pour les startups, les scale-up ». Etre un bon entrepreneur, c’est aussi en comprendre les difficultés. Faire un retour d’expérience, promet Elena. « Ce que j’ai vécu en tant qu’entrepreneur, je veux le redonner, le partager auprès des startups. C’est comme ça que nous ferons grossir l’écosystème » conclut-elle.

Elena PoincetElena POINCET - Tehtris

Elena Poincet, Présidente directrice générale de Tehtris, se présente pour la 2nde fois au conseil d’administration de la French Tech Bordeaux en tant que représentant entrepreneur.

Jacques Froissant, 30 ans d’entrepreneuriat

A 63 ans, Jacques Froissant, actionnaire de KeyOp Media, projette de mettre à profit toutes ses années d’expérience au collectif de la French Tech Bordeaux. Plusieurs engagements l’animent particulièrement : la diversité, l’inclusion, et la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises. Des ambitions qu’il mène depuis 30 ans en accompagnant des startups sur des sujets de recrutement en ressources humaines (RH).

C’est après une formation en œnologie et quelques années dans le secteur viticole, que Jacques Froissant décide de monter « un peu par hasard » son entreprise, Altaïde, « devenue la référence pour le recrutement et l’accompagnement RH ». Habitué aux investissements financiers (rachats, levés de fonds), Jacques Froissant pense avoir une « vraie valeur ajoutée ».  

Après avoir fondé son entreprise à Paris, il choisit de revenir en terre natale, à Bordeaux car il « pressentait que la French Tech bordelaise était en train de prendre son envol ». Prêt et réfléchi, Jacques Froissant souhaite prendre le temps pour s’investir au sein du conseil. « Je suis convaincu qu’il y a encore beaucoup de choses à faire au niveau de la French Tech et des startups » conclut-t-il.

Jacques Froissant, PDG AltaïdeJacques Froissant

Jacques Froissant, Président Directeur Général d’Altaïde, se présente pour la 1ère fois au conseil d’administration de la French Tech Bordeaux en tant que représentant entrepreneur.



La French Tech, quesako ?

Il s’agit d’un écosystème qui réunit des startups, des investisseurs, des décideurs et des community builders (bâtisseurs de communautés). L’objectif de French Tech France est de faire du pays un des plus attractifs au monde pour les startups innovantes notamment dans le secteur du numérique. Plus qu’un simple collectif, French Tech est un label attribué par les autorités françaises. Le conseil d’administration est là pour fédérer et mobiliser l’écosystème.  

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