« L’avenir du site ne peut pas être assuré sans une activité centrale concernant des centaines d’emplois. Ford n’apporte aucune garantie sur le maintien des emplois dans le temps », s’inquiète la CGT dans un communiqué. Toutefois, ce syndicat, majoritaire au sein de FAI, se réjouit du maintien des « conditions sociales et l’engagement de maintenir 1.000 emplois minimum sur le site à l’horizon 2013 ». Depuis plusieurs mois, il demandait le retour de Ford, estimant que « c’était la seule solution pour sauver les emplois ». Dans son communiqué, la CGT indique qu’elle s’est assurée des moyens prévus par Ford pour « atteindre l’objectif de 1.000 emplois, en excluant toute formule autre que des départs volontaires pour réduire le sureffectif ».
Ford à nouveau propriétaire de son usine à Blanquefort en 2011
Concernant le rachat, le transfert des titres s’effectuera « à la date du 31 décembre 2010 ». Pour rappel, l’usine qui emploie 1 600 salariés avait été cédée en février 2009 au groupe allemand HZ Holding. Il s’était engagé à diversifier l’activité du site, notamment à travers le projet central « Atlas » de fabrication de pièces d’éoliennes. Mais, il a été abandonné, suite au retrait de son partenaire industriel, l’équipementier allemand Johann Hay et à la réticence des banques qui ont hésité à financer le projet, en raison du manque de garanties financières apportées par HZ Holding. Désormais, c’est une nouvelle page de l’histoire de l’usine de Blanquefort qui s’ouvre. Ford va devoir investir pour diversifier le site. Sans quoi, le rachat se traduira aussi par un échec.
Photo : Ford – tous droits réservés