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PUBLIÉ LE 12/10/2012 PAR Nicolas CésarD’ici début 2013, les habitants de Bègles, particuliers et professionnels des quartiers Le Prêche et Sembat, devraient pouvoir commencer à bénéficier des services très haut débit notamment à travers l’offre « La Fibre » d’Orange. Ce qui correspond à environ 3 500 logements. Les débits de la fibre optique, jusqu’à 10 fois plus rapides que ceux de l’ADSL et atteignant jusqu’à 100 Mbit/sec, favorisent l’émergence de nouveaux usages internet et multimédia à la maison. « L’arrivée de la fibre jusqu’aux logements sur Bègles, qui va démarrer par les quartiers disposant aujourd’hui des débits les moins performants, illustre une fois encore les fruits du dialogue engagé entre les collectivités et l’opérateur pour oeuvrer conjointement à l’aménagement numérique du territoire communautaire », a souligné Vincent Feltesse, le président PS de la Communauté urbaine, aux côtés du député-maire Verts, Noël Mamère. L’ambition d’Orange est d’apporter la fibre optique d’ici 2015 dans 3 600 communes réparties dans 220 agglomérations incluant l’ensemble des grandes villes et des villes moyennes, avec une couverture de 10 millions de foyers en 2015 et 15 millions en 2020, soit 60 % des foyers français. Ce qui représente au total une enveloppe d’investissements de 2 milliards d’euros.
Orange demande à l’Etat de ne pas changer les règles du jeu sur la fibre optiqueBruno Janet, directeur des relations avec les collectivités locales du groupe France Télécom – Orange a saisi l’occasion pour réagir au plan numérique de Fleur Pellerin. La ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Economie numérique a présenté le 10 octobre en Conseil des ministres sa vision du secteur. Concernant la fibre optique, une agence nationale pour coordonner le déploiement de la fibre optique en France pourrait voir le jour. « Nous assumons un choix industriel clair, celui de la fibre optique, et une méthode, le volontarisme, et même un certain dirigisme », a-t-elle indiqué. « Pourquoi changer quelque chose qui marche ? Remettre en cause des règles, c’est prendre le risque de stopper l’élan constaté aujourd’hui. Ce serait à coup sûr un coup d’arrêt pour le développement du très haut débit en France. Il faut au contraire encourager ceux qui sont prêts à investir », a rappelé Bruno Janet. « Quels secteurs pourraient supporter qu’on lui change les règles du jeu aussi souvent. Si l’on avait fait ça dans l’aéronautique, je serai venu en biplace aujourd’hui », a-t-il fustigé. Autre inquiétude : « il ne faut pas taxer davantage le secteur des télécoms », a prévenu Bruno Janet. Il reste désormais à Orange jusqu’au mois de février pour convaincre la ministre de changer d’avis. C’est à ce moment que la feuille de route du quinquennat sur le numérique sera rendue publique.
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