Naissance de Rue 89 Bordeaux

Le projet journalistique de Rue 89 Bordeaux est fondé sur les « trois voix : journalistes, experts, internautes ». C’est ce que l’on appelle la co-production de l’information. D’un côté, « il y aura des enquêtes touchant au quotidien des Bordelais, un ton qui fera la patte de Rue 89 Bordeaux », a expliqué son rédacteur en chef, Simon Barthélémy, qui sera épaulé par six journalistes pigistes. De l’autre, il y aura un forum pour « confronter les opinions ». Une dizaine de blogueurs ont déjà répondu à l’appel à contribution. Il y aura notamment des blogs sur la politique culturelle, les coulisses de la politique, les Girondins de Bordeaux, le rugby, les nouvelles technologies et le vin. 

Objectif : 50 000 à 60 000 visiteurs uniques par semainePour l’heure, l’équipe de Rue 89 est donc constituée de trois permanents, Walid Salem, directeur de publication, qui a travaillé avec des éditeurs locaux sur des ouvrages sur le patrimoine, l’histoire, le vin… Deuxième « pilier », Simon Barthélémy, rédacteur en chef, a, quant à lui, écrit pour 20 Minutes Bordeaux, My Global Bordeaux, L’Express, Terra Eco et fut chef du bureau parisien du journal L’Alsace. Enfin, Jean-François Belhomme, le patron de la régie publicitaire de Rue 89 était chef de publicité à TV7. « Nous visons les 50 000 à 60 000 visiteurs uniques par semaine comme nos confrères de Rue 89 Lyon et Strasbourg », a indiqué ce dernier, qui aura la délicate mission de monétiser l’audience. « Rue 89 Strasbourg est devenu rentable après seulement deux ans d’existence », glisse, plein d’espoir, Walid Salem.