L’agroalimentaire recrute et cherche des candidats

Huit grandes coques désarmées vont être déconstruites à Bassens, au cours d’un chantier de 36 mois. Il s’agit du plus long chantier de déconstruction accueilli par le GPMB, l'un des 18 sites mondiaux agréés pour le démantèlement de navires. La première coque, déjà arrivée est l’ex-Suffren, frégate lance-missiles de la Marine nationale. Elle sera suivie par l’ex-Meuse (157 m), l’ex-Jean de Vienne, l’ex-Montcalm et l’ex-Cassard, tous longs de 139 m. Puis arriveront l’ex-Albatros, l’ex-Georges Leygues et l’ex-d'Entrecasteaux. Après un travail de préparation, chaque coque entrera en forme, entre 2024 et 2026. Le marché de la Marine nationale pour ces 8 coques a été remporté par un groupement porté par la société Cardem, filiale de VINCI, intégrant la société Snadec Environnement pour la dépollution et le désamiantage et la société Sirmet pour la valorisation de la ferraille. 25 000 tonnes de ferraille seront recyclées et les autres déchets évacués vers les filières dédiées.

Pour ses dix ans, le salon Exp'Hotel de Bordeaux a réuni 17 000 professionnels du 19 au 21 Novembre, autour de solutions d’avenir et des nouvelles tendances. Les premiers Trophées de l’Innovation Hôtellerie ont réuni 92 candidats pros ou apprentis, à travers 15 concours. Florian Renaux du restaurant Les Belles Perdrix de Troplong Mondot (Saint-Emilion) remporte le Trophée Excellence Klesia. Cette édition s'est déroulée sous la nouvelle présidence du chef doublement étoilé et une étoile verte, Stéphane Carrade, du Skiff Club Hôtel Ha(a)ïtza au Pyla-sur-mer.

Pour favoriser le parcours migratoire de l’anguille d’Europe, depuis l’océan, le Département des Landes a réalisé, sur le seuil du Pont Rouge de Mimizan dont il est propriétaire, d’importants travaux de continuité écologique estimés à 300 000€. L'ouvrage constituait jusque-là un premier obstacle pour cette espèce protégée avec une chute de 3,5 mètres. Il a été procédé à la réfection d’une passe à anguilles existante et à la création d’une nouvelle, ainsi qu'une création d’une rampe pour les autres poissons, qui pourra aussi être utilisés par les canoës. Des travaux de plus d'un an, financés à 47% par l’Agence de l’eau Adour-Garonne, 23% par l’Europe, 20% par le Département, 5% par la Région et 5% par la Communauté de communes de Mimizan.

Signataire d’une convention "Neo terra" avec la Région afin d'accélérer sa transition environnementale et climatique en région Nouvelle-Aquitaine, la coopération agricole poursuit son engagement. Elle vient de lancer au côté de l'ARIA, un programme d’accompagnement des coopératives agricoles et industries agroalimentaires pour la réduction de leur empreinte carbone. Baptisé MeRCI (MEsurer, Réduire, Compenser, Informer), il vise notamment à la montée en compétence des participants autour des enjeux climat et décarbonation dans ces filières, ainsi qu'à l'identification de solutions court et long terme de réduction des émissions et de stockage carbone ainsi qu'à l’élaboration d’un plan d’action personnalisé pour décarboner son entreprise.

Afin de mettre en place une mesure de Justice restaurative à Limoges,  sous l'impulsion du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de la Haute-Vienne, de la Ville de Limoges et du Secours catholique, des bénévoles sont recherchés pour contribuer aux cercles de soutien qui seront créés dès 2024 autour d’ancien(ne)s détenu(e)s. Ces bénévoles, encadrés par un coordonnateur, seront amenés à écouter, apporter des conseils et orienter la personne dans ses démarches courantes quotidienne en vue de sa réinsertion. Les candidats qui seront préparés du 15 au 17 janvier à Limoges par l’Institut français pour la justice restaurative, peuvent contacter le 06 25 55 32 88 ou justice-restaurative-spip-haute-vienne@justice.fr avant le 8 janvier 2024.

Le port de plaisance du Brise-Lames à Anglet est le premier site équipé de panneaux photovoltaïques dans le cadre du plan solaire de la Communauté Pays Basque, qui permet de produire chaque année l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 320 foyers. La toiture de la capitainerie du port est équipée de modules solaires photovoltaïques qui produisent l’équivalent de la consommation annuelle de 19 foyers. 80% sont consommés sur place pour les besoins électriques du bâtiment de la Capitainerie, des pontons et des bateaux. Le « surplus » est injecté dans le réseau de distribution, générant ainsi une recette pour la collectivité. D’ici deux ans, plus d’une vingtaine d’autres sites communautaires seront équipés comme des crèches, des sites de traitement de l'eau ou une maison de santé. Ce plan va créer 30 emplois de la transition énergétique. Le projet de territoire de la Communauté Pays Basque prévoit de couvrir 100% des besoins énergétiques par une production d’énergie renouvelable d’ici 2050. 

Au cours de l'avant-première du film Napoléon de Ridley Scott, ce mardi 21 novembre à 20 h au CGR à Niort, une archive unique et exceptionnelle faisant partie des collections des Archives départementales des Deux-Sèvres sera présentée. Il s'agit de la lettre datée du 12 mars 1813 du soldat deux-sévrien, servant dans la Garde impériale, Louis Lévêque à sa mère domiciliée à Chail, près de Melle. Laurent Delenne, archiviste aux Archives départementales des Deux-Sèvres, étudie depuis plus de quinze ans le destin de simples soldats ou de sous-officiers de Napoléon recrutés en Deux-Sèvres entre 1802 et 1814, de leur naissance jusqu’à leur dernier souffle. 

L'entreprise bordelaise de créations de coworking, Héméra, lance un second projet à Limoges. Héméra Jourdan ouvrira en mai prochain un nouvel espace de 1700 mètres carrés avec vue imprenable sur la ville et 130 postes de travail en coworking, ainsi que deux étages de 320 mètres carrés chacun, à privatiser. Héméra a déjà à son actif deux projets comparables à Bordeaux (Hôtel Fenwick et halle Marie-Brizard), l’ancien état-major des armées à Limoges abandonné pendant huit ans, la réhabilitation de l’ancien bâtiment de la Banque de France à Agen et une opération sur le site de la Villa Fal à Biarritz. Uniquement des sites historiques, plus ou moins désaffectés, qui retrouvent une seconde vie dédiée au travail et à l’entrepreneuriat. 

Le festival Arte Flamenco, dont la 35e édition se tiendra du 1er au 6 juillet à Mont-de-Marsan, a reçu le jeudi 16 novembre le prix international du flamenco « Manolo Sanlúcar » à l’auditorium municipal de Cádiz, en Espagne. Les prix sont organisés par l’École de Flamenco d’Andalousie et le festival landais est distingué dans la nouvelle catégorie: promotion internationale du flamenco. « C’est un grand honneur d’être le premier festival à recevoir ce prix prestigieux », a déclaré Lionel Niedzwiecki, directeur général d’Arte Flamenco. Ce prix est un hommage aussi à celle qui est à l'origine du festival, Antonia Emmanuelli, qui a créé ce festival avec son mari, Henri Emmanuelli. Ce prix salue encore le travail de Sandrine Rabassa, directrice artistique du festival pendant seize ans et l’engagement sans faille de l’équipe

Kedge Business School et Campus Landes ouvrent un programme post-bac Bachelor au sein de Campus Landes à Mont-de-Marsan, à la rentrée 2024, pour enrichir sur le territoire landais,  l’offre de formation des managers de demain. Campus Landes qui fédère les écoles d’enseignement supérieur de la CCI des Landes et Kedge Business School s'engagent dans un rapprochement initié par Jean-Michel Van De Velde, président de Campus Landes et Michel Ducassé, directeur général de Campus Landes. Selon eux, « cette ouverture répond à une forte demande de formation sur le territoire landais. Les entreprises landaises entendent recruter des cadres performants sur le territoire, soucieux de création de valeur et engagés en matière de développement durable ».

En 2024, la foire au jambon ne se déroulera plus le week-end de Pâques, comme c'était le cas depuis 1462 à Bayonne! Le maire, Jean-René Etchegaray indique au micro de France Bleu Pays basque qu'elle pourrait avoir lieu soit du 14 au 17  mars, soit 10 au 13 octobre. Quatre jours au lieu de cinq précédemment. Il s'agit d'endiguer la surfréquentation de ce rendez-vous gastronomique et festif: en 2023, la dite foire avait attiré 460 000 personnes pas seulement dans son périmètre mais aussi dans toute la ville. "Un afflux problématique" reconnaît le maire. La ville mène aussi une réflexion sur le format du rendez-vous estival des fêtes de Bayonne. La surfréquentation avec 1,3 million de festayres en 2023, a posé des problèmes de sécurité.

La Bordelaise Germitec, leader des systèmes de désinfection de haut niveau UV-C des sondes à ultrasons pour prévenir les infections lors des échographies, décroche un financement de 25 M€ de la Banque européenne d’investissement, via le programme Invest EU. L'entreprise va développer sa recherche et développement, l’accès au marché de ses appareils et son déploiement à l’international. Sa finalité : simplifier le travail des professionnels de santé et rendre les examens des patients plus sûrs, plus rapides, traçables et sans produits chimiques. Germitec, lauréat du Prix Galien 2020 du meilleur dispositif médical, avait déjà levé 11 millions d’euros en mai 2022.

Après 16 M€ levés en septembre pour la construction de 2 sites industriels en France et en Belgique, Toopi Organics, spécialiste des bioengrais à base d'urine, a obtenu 8,4M€ de l’Accélérateur EIC, programme européen pour les startups deeptech. Une subvention de 2,4 M€, et 6 M€ en capital, investis en 2025. Objectif : 120 essais agronomiques en Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Portugal et Italie, mais aussi "commencer à exporter nos produits et planifier la construction de 2 autres usines dans l'UE", décrit Michael Roes, co-fondateur et président de Toopi Organics. "Tout va doubler : l’équipe, le nombre d’agriculteurs qui utilisent nos produits, les volumes d’urine à collecter et notre impact" sur la préservation de l’eau et les émissions de CO2.

Alors que les élus régionaux doivent se réunir lundi pour une séance plénière dédiée à l’acte 2 de Néo Terra, la feuille de route régionale de la transition écologique et énergétique, l’opposition réunie, sauf le RN, a rédigé un courrier demandant à Alain Rousset de revoir le déroulé de la séance, sans quoi ils ne siègeront pas. En cause, l’intervention au côté d'autres scientifiques de Gilles Bœuf, biologiste renommé, élu au Conseil régional. "Rien ne l’empêche de contribuer au débat politique (...) mais il ne saurait bénéficier d’un statut à part" dit la lettre. Autre critique: un temps de débat trop court en fin de journée, après les interventions scientifiques. "Vous devez a minima garantir les conditions d’un véritable débat démocratique" tancent les élus.