Le jeune homme étudie avec appétence la communication à l’ISCPA (l’Institut Supérieur de la Communication, de la Presse et de l’Audiovisuel), à Toulouse. Ce natif du Pays-Basque fait des allers retours régulier entre Cambo-les-bains, et la « ville rose ». Il rêve d’ouvrir un « bar-concert », parce que « la musique c’est [sa] bulle ».
William est aussi féru d’actualité : « sans quoi il serait difficile de se faire une idée du monde dans lequel je vis ». Pourtant la politique, cette « entité » qu’il dit avoir du mal à appréhender, « n’est pas [s]on truc ». Il votera pour la première fois aux élections présidentielles en mai 2017, « par devoir générationnel ». Il déplore que les jeunes soient tenus à l’écart des discours et des programmes politiques : « Ils s’en foutent de nos points de vue. » Pour changer ce sentiment de « mise hors-champs », William a besoin de quelqu’un de confiance.
Ses parents, socialistes convaincus, lui ont transmis une certaine idée de la solidarité, de la justice, du travail… « Je vais voter Mélenchon » pour « son franc parler, ses idées hors des sentiers battus, et son envie de faire changer les choses ». Le candidat de la « France Insoumise » est pour lui, « le plus proche du peuple ».
« Notre génération doit réveiller les politiques » ajoute William. Au premier tour, c’est la conviction qui l’emportera. « Par la suite advienne que pourra. » Mais « sans vouloir être pessimiste », le deuxième tour sera sans doute moins grisant.