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PUBLIÉ LE 08/11/2013 PAR Armelle HervieuUn vélo aux roues jaunes et qui prend parfois des allures de trottinette, le Pibal ne passe pas inaperçu. Les vingt premiers utilisateurs de l’engin, qui ont reçu ce vendredi 8 novembre un exemplaire chacun du Pibal, vont immanquablement attirer les regards en circulant dans la ville. Car cela fait près de trois ans que les Bordelais entendent parler de ce vélo designé par Philippe Starck spécialement pour eux. Dernièrement, des photos du prototype ont été diffusées un peu partout.
Mais, cette fois, ça y est. Pibal est arrivé. Vingt premiers exemplaires du vélo jaune et gris ont été confiés ce vendredi 8 novembre à quelques testeurs tous volontaires et tirés au sort. Les présentations ont été faites vers midi dans la cour de la mairie, en présence du maire qui est à l’origine du projet et du designer qui l’a réalisé.
Alain Juppé, un des premiers à tester PibalEtudiant, chef d’entreprise, membre d’association, journaliste… plusieurs profils d’habitants ont été sélectionnés pour tester l’engin. Durant deux mois, Pibal va être soumis à l’épreuve des pavés bordelais. L’objectif pour la maison du vélo, qui pilote le projet, est recueillir les remarques des premiers usagers et de rectifier les éventuels défauts du deux roues.
Rappelons que Pibal est la première bicyclette hybride du marché. Une sorte de vélo patinette au concept inédit. Ce sont les Bordelais eux-mêmes qui l’ont souhaité ainsi. « J’ai écouté les demandes des Bordelais et je m’y suis conformé », insistait vendredi Philippe Starck lors de la remise des premiers exemplaires de son vélo aux Bordelais. Le but premier du Pibal, même si cela ne l’empêche pas d’être esthétique, est d’être pratique. Il vise à améliorer la mobilité de ses usagers, entre pédalage et « trotinage ». Construit par Peugeot en France, Pibal semble simple et fonctionnel. Il est aussi relativement économique : 400 euros selon Alain Juppé qui fera bien sûr partie des premiers Bordelais à le tester.
