Une agence du film pour rendre Pays basque et Béarn plus attractifs


F.D.

Une agence du film pour rendre Pays basque et Béarn plus attractifs

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 25/01/2018 PAR Felix Dufour

Si le Pays basque et le Béarn, alias les Pyrénées-atlantiques, ont le privilège de bénéficier d’une image flatteuse et complémentaire en matière touristique, en revanche, leur lisibilité « grand public », par le biais de l’image semble un peu plus floue. Même si Jean-Pierre Pernaut sur TF1 ou La webcam de BFMTV ont tendance à camper du côté de la Grande plage de Biarritz. Mais en matière de décor naturel pour le petit écran, le bilan est plutôt chiche. Si les spectateurs se souviennent que Biarritz et l’Hôtel Palais avaient bénéficié d’un coup de projecteur pour « Hors de Prix » avec Gad Elmaleh et Audrey Tautou et que la haute vallée d’Ossau, et les Eaux-Bonnes en particulier, vont bientôt bénéficier de quelques scènes pour le dernier Dujardin, le chat est plutôt maigre….

Aussi le – nouveau — sénateur biarrot et ancien vice-président du tourisme au Conseil départemental, Max Brisson, après avoir pris les rênes de l’Agence d’attractivité et de Développement touristique, (AaDT), le bras armé technique touristique du Département composé vient de changer de braquet. En attelage avec son vice-président Jacques Pédehontaà, maire de Laàs en Béarn qui connut une certaine notoriété en accompagnant pour quelques étapes, Jean Lassalle dans sa longue marche. Manquait l’image au bras technique du tourisme ? Vient de naître, la nouvelle agence du film Béarn-Pays basque.

Malicieux, Max Brisson saisissait  l’opportunité du Fipa pour présenter à la presse en la rotonde du Bellevue le nouveau-né avec deux assesseurs: Antoine Sébire, directeur de la communication d’Ecla avec Mia Billard, responsable de l’accueil des tournages en Nouvelle Aquitaine  La vocation de cette structure régionale est de valoriser, promouvoir, accompagner et encourager dans leur développement les acteurs des filières du livre et du cinéma aux côtés des référents institutionnels et se veut le moteur du développement des savoirs. À  côtés aussi, Valérie Lépine-Karnik, déléguée générale de Film France, chargée de favoriser les tournages et la postproduction en France et qui anime le réseau des 41 commissions du film locales (bureaux d’accueil de tournages) reparties en France métropolitaine et d’outre-mer.

« Le tourisme des territoires passe aussi par l’image »

« Nous voulons refaire de nos deux destinations du Béarn et du Pays basque des terres de tournage. Il y a une tradition ancienne et forte entre nous et l’audiovisuel. Nous avons quelques atouts, quelques sites qui sont remarquables et des  terres qui ont un peu de caractère,  » a dit en préambule et en souriant Max Brisson. Nous avons surtout aussi je crois des professionnels de l’audiovisuel, du son, de l’image qui étaient d’ailleurs un petit peu malheureux de l’assoupissement de la structure qui était à leur disposition et à leur service pour faire le lien avec des sociétés de production.. Voilà pourquoi le président du Conseil départemental Jean-Jacques Lasserre a demandé à l’Agence d’attractivité et de développement touristique de recevoir cette mission de la prendre en main, de la conduire. Cela correspond tout à fait à ce que fait l’AaDT,  mais le tourisme va au-delà des destinations Pays basque et Béarn. Nous sommes persuadés aujourd’hui que le tourisme, parce qu’il projette une image, est un vecteur très fort d’attractivité économique bien au-delà du tourisme lui-même comme l’ont démontré  beaucoup de territoires. Un tournage, ce sont aussi des nuitées, des repas dans des restaurants, voire l’embauche d’intermittents de la région. Le tourisme passe aussi par l’image. Voilà pourquoi nous avons répondu banco pour accueillir l’Agence du film Béarn-Pays basque pour des missions d’accueil, de lien, d’assistance avec les structures nationales de liens avec les sociétés de professionnels. Pour cela Isabelle Breilh s’est mise à disposition de cette mission, et les premiers échos que j’en ai sont tout à fait satisfaisant. »

Vaste est le chantier. Quand Max Brisson s’est interrogé sur le nombre de tournage dans le 64, Écla a répondu sans éclat… « 91 jours en 2016, 31 en 2017 » Et Valérie Lépine-Karpik, la déléguée générale Film France qui fédère 41 bureaux d’accueil de tournages d’ajouter: « Près de 45% des tournages se déroulent en Ile-de-France.. »
La route sera longue pour changer de décors et faire du 64 une marque…

Samedi, la clôture avec Marie Drucker et Maïtena Biraben

La 31e édition du Fipa de Biarritz se terminera ce samedi avec deux rendez-vous et la proclamation du palmarès à 19h30 suivi de la projection du film documentaire de Marie Drucker  « Le courage de grandir ».

Auparavant, deux rencontres ouvertes au public sont programmées au casino municipal avec une comédienne et une réalisatrice. Tout d’abord, à 14h30,  Elsa Lunghini, la nièce de l’excellente comédienne Marlène Jobert. Avec une telle filiation, elle débute dès l’âge de 7 ans comme figurante dans « Garde à vue », de Claude Miller avec Lino Ventura et Michel Serrault. A 13 ans, elle est pensionnaire du Top 50 de Marc Toesca avec la chanson « T’en va pas ». Puis elle enchaîne chanson et comédie. En 2017, elle joue la compagne de Cheriff dans la quatrième saison. Elle parlera de sa vie de comédienne et de la fiction signée Didier Bivel,  « Parole contre parole » qu’elle a tournée en 2016.

À 16 heures, une deuxième invitée lui succédera, Marie Drucker, la nièce de….Certes, mais surtout la fille de Jean Drucker, co créateur de M6. Journaliste et présentatrice du journal télé de France 3 puis de France 2 jusqu’en 2016, elle s’est spécialisée depuis 2012 dans la réalisation de documentaires et a fondé en 2016 sa maison de production « No school productions. Elle évoquera ce sujet illustré par son documentaire qui assurera la clôture du festival « Le courage de grandir ». Et conversera avec le réalisateur de « Enfants du hasard » Thierry Michel qui a présenté son film jeudi après-midi salle du Bellevue.

Enfin, après Bruce Toussaint, c’est dans l’air…du temps, c’est Maïtena Biraben, ex-animatrice du Grand journal de Canal + qui animera cette soirée de clôture.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Pyrénées-Atlantiques
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles