Un passeport rupestre pour valoriser le tourisme culturel


Trente-deux sites de Dordogne, Espagne et Portugal se sont réunis pour créer un « passeport rupestre", le 13 juillet dernier, à Lascaux, à Montignac.

Ce passeport d'art rupestre se présente sous la forme papier et numériqueD. Nidos CD 24

Ce passeport d'art rupestre se présente sous la forme papier et numérique

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/07/2021 PAR Claude-Hélène Yvard

Promouvoir le tourisme culturel autour de l’art paléolithique dans les régions de Dordogne, Cantabrie, Castille-et-León et Asturies (Espagne) et la Vallée du Côa (Portugal), tel est l’objectif poursuivi à travers la création d’un passeport d’art rupestre, qui a été officiellement lancé mardi 13 juillet en Dordogne. Individuel et gratuit, il se présente sous deux formes : format papier à faire tamponner dans chaque site ou version numérique via une application sur smartphone. 32 sites d’art rupestre sont concernés des trois pays, dont six en Dordogne.

Depuis 2016, les régions d’Europe abritant les grottes et les sites ouverts inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco, dédiés à l’art du paléolithique, travaillent ensemble sur la conservation, la diffusion culturelle et les usages touristiques. Le Département de la Dordogne, les régions de Cantabrie, Castille et Léon (Espagne) et la Vallée du Coa ont eu l’idée de créer un passeport pour promouvoir le tourisme culturel. Régine Anglard, la vice-présidente du Département, en charge de la culture, présentait ce dispositif à la presse, le 13 juillet dernier. « Le but est de conserver, valoriser et diffuser ce patrimoine auprès du grand public », dévoile-t-elle.
Concrètement, comment ça fonctionne ? Une trentaine de sites, de Dordogne, Espagne et Portugal sont réunis dans ce dispositif. Il existe en version papier et numérique et est totalement gratuit. Si la version 2.0 permet d’avoir accès à des informations complémentaires, la version papier ressemble à un vrai passeport. Le passeport a été conçu en quatre langues : Français, Espagnol, Portugais et Anglais. Pour son détenteur, à chaque site, un coup de tampon permet de valider la visite. Au bout, de dix, un cadeau est offert. Ensuite, c’est au bout de quinze, puis de trente-deux.

32 sites sur trois pays

Ce passeport réunit 32 sites d’art rupestre des trois pays, dont six sont en Dordogne : le Centre International de l’Art Pariétal Lascaux, le Parc du Thot, le Pôle d’Interprétation de la Préhistoire, le Musée d’Art et d’Archéologie du Périgord, la Grotte de Rouffignac et l’Abri de Laugerie Basse. En Espagne, cela concerne par exemple le musée d’Altamira ou la grotte de Covalanas (Cantabrie), la grotte de Buxu (Asturies) ou encore le site d’art rupestre de Domingo Garcia (Castille-et-Léon). Au Portugal sont concernés, les sites du parc archéologique de la vallée du Côa ( musée du Côa, Penascosa). 

Ces sites sont complémentaires en termes d’intérêt touristique et culturel ; certains renferment des peintures, d’autres des gravures, d’autres témoignent de lieux de vie. La création de ce passeport est le fruit d’une collaboration étroite entre le Conseil départemental de la Dordogne, le Conseil des Universités, de l’Égalité, de la Culture et des Sports du Gouvernement de Cantabrie, le Conseil de la Culture, de la Politique linguistique et du Tourisme de la Principauté des Asturies, le Conseil de la Culture et du Tourisme du Conseil de Castilla et León et de la Fondation Côa Parque au Portugal dans le cadre d’un protocole de coopération en matière d’art rupestre.

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