Un Bordelais en montgolfière à l’autre bout de la France


Philippe Landrieu ne vit sa passion que depuis dix ans mais il la vit à fond. Avec ses quatre coéquipiers, ils sont partis cet été encore à Chambley, en Meurthe-et-Moselle, pour le plus grand rassemblement de montgolfières de France. Pour l'instant,

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Un Bordelais en montgolfière à l'autre bout de la France

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Publication PUBLIÉ LE 01/08/2007 PAR Audrey Morellato

Philippe Landrieu a 49 ans. Il est originaire de la région bordelaise et mène une vie on ne peut plus normale. Mais durant l’été 1997, il fait une expérience qui le bouleverse : un vol en montgolfière. Depuis, ces gros ballons sont devenus une vraie passion qu’il vit au quotidien.

Cet été, pour la quatrième fois, il participe au rassemblement du Mondial Air Ballon. A Chambley (Meurthe-et-Moselle), sur l’ancienne base militaire, tout est prévu pour préparer les envols et accueillir le public. Bien sûr, Philippe Landrieu n’est pas seul, il emmène avec lui tout son équipage, soit quatre autres camarades. Mais là-haut, il rejoint aussi plusieurs centaines d’autres pilotes venus profiter de l’occasion. « C’est toujours un plaisir de venir parce qu’en plus de voler dans de bonnes conditions, on y retrouve des amis de toute la France, et même d’un peu plus loin » affirme Philippe Landrieu. En effet, les pilotes ne sont pas tous français, loin de là. Et même dans l’organisation, on compte onze nationalités de bénévoles !

Mais venir à Chambley, c’est avant tout un grand plaisir pour ce pilote. « J’ai déjà participé à d’autres grands rassemblements où le spectacle était plutôt pour le public. Ici, le bonheur est partagé entre les équipages et les visiteurs et c’est ce qui fait tout le charme de cette manifestation » explique-t-il. En effet, le plus grand rassemblement mondial a lieu à Albuquerque, dans le désert du Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis. « C’est sûr qu’ici, le paysage est plus varié ! » s’amuse-t-il. Il ne reste plus qu’à leur souhaiter du beau temps jusqu’au 5 août pour qu’ils puissent profiter au maximum de ce (trop) court moment de liberté.

Audrey Morellato

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