Trois questions à Julie Paratian, productrice chez Sister Productions


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Trois questions à Julie Paratian, productrice chez Sister Productions

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 23/06/2014 PAR Lise Gallitre

@qui! : Vous êtes productrice du film Le Challat de Tunis de Kaouther Ben Hania sélectionné en mai dernier au festival de Cannes, pouvez-vous nous en dire plus sur ce film?
Julie Paratian: Le point final de ce film a été mis en 2014 mais tout a commencé il y a sept ans maintenant, donc beaucoup de choses se sont passées depuis le début de l’aventure, beaucoup d’éléments ont évolué avant cette version définitive du Challat de Tunis qui a été présentée à Cannes. Il était d’abord question de faire un documentaire, puis une fiction et c’est finalement une forme hybride entre les deux genres aujourd’hui, l’histoire d’un homme sur une moto qui, dans la Tunisie d’il y a une dizaine d’années, rode dans les rues de Tunis, une lame de rasoir à la main en vue de balafrer les fesses des femmes qui se promènent dans la ville, un micro fait divers survenu en Tunisie il y a une vingtaine d’années. Ce film, coproduit par la France et la Tunisie, est une satire sociale qui parle avec malice de l’hésitation permanente entre monde d’hier et modernité qui régit l’actuelle société tunisienne, évoquant alors la question de l’émancipation des femmes et celle du recul vers les moeurs traditionnels.

@!: Comment s’est passée cette aventure cannoise avec la sélection du film par l’Acid?
J.P: C’était une très belle aventure et ce n’est pas fini! Tout s’est très bien passé, Le Challat de Tunis faisait partie des 9 films sélectionnés par l’Acid, il a été projeté en ouverture et nous avons reçu un très bon accueil. C’est une excellente opportunité d’être connu par le biais de cette sélection. L’Acid, c’est la possibilité et la chance, pour des films indépendants, d’être mis en lumière, de retenir l’attention de programmateurs et de distributeurs français et internationaux. Cette sélection à Cannes est un tournant et change nécessairement la carrière du film.

@!: On peut alors parler d’un « après-Cannes » pour un film comme Le Challat de Tunis?
J.P: Bien-sûr, il y a un après- Cannes, un après bénéfique même! Ce genre d’exposition et de sélection dans une section dédiée au cinéma indépendant comme l’Acid change tout, on est visible, identifié et plein d’espoirs quant à l’avenir et à la réception du film dont la sortie en salles est prévue début 2015. Depuis mai dernier, cette sélection a permis de faire circuler le film, facilitant alors sa promotion ou en tout cas sa programmation et son accompagnement. On se réjouit aussi que le film soit, d’ores et déjà, sélectionné jusqu’en 2015 dans de nombreux festivals internationanux de grand prestige en France comme ça a été le cas à Cannes mais aussi en Jordanie, au Canada ou à Alger.

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