« Nos aînés confinés » (4/5) : les aides à domicile aux petits soins


©Alexander Raths – stock.adobe.com
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/04/2020 PAR Sybille Rousseau

« Evidemment, je trouve remarquable le travail des soignants qui quotidiennement sauvent des vies et mettent la leur en danger, s’exclame Edouard Delorme, le président de l’UNA47, l’Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles de Lot-et-Garonne. Mais je veux également tirer un grand coup de chapeau aux salariés de l’UNA. Habituellement, contrairement au corps médical, ils ne sont pas en contact avec un risque sanitaire. Là, oui ! ». Depuis l’annonce du confinement, les missions des aides à domicile se déroulent favorablement. « Nous n’avons pas enregistré de cas avéré de Covid-19, ni de contamination de notre personnel. C’est une réelle satisfaction », ajoute-t-il. L’UNA47, qui compte 29 associations d’aide à la personne réparties aux quatre coins du département, dénombre près de 1 000 salariés soit 700 équivalents temps plein. « Depuis mi-mars, 80 % d’entre eux travaillent, notifie le président de l’UNA47, car certains ont préféré prendre des congés ou se mettre en arrêt pour garder leurs enfants et cela je le comprends tout à fait ».

« Un Département à nos côtés »
Concernant les équipements à présent, « grâce au Département, nos équipes ont toujours été équipées même si elles n’avaient que deux petits jours d’avance en stock. » En effet, le Conseil départemental a, à deux reprises, distribué des équipements de protection et notamment des masques aux associations d’aide à domicile. Un troisième arrivage est d’ailleurs programmé. « Ce manque d’équipement stressait énormément notre personnel, mais depuis que le Département nous soutient, et cela dès le début, nos salariés sont quand même soulagés. »
Pour ce qui est du travail en tant que tel des aides à domicile, il a, bien entendu, quelque peu évolué. En effet, si le plan d’aide est accompli tous les jours – à savoir les gestes de vie du quotidien – en revanche pour les actions dites de confort « le Département nous a demandé de lever le pied. Notre travail consiste véritablement aujourd’hui à accomplir les gestes d’urgence. » Si aujourd’hui donc 20 % du personnel a décidé de se mettre en retrait, du côté des personnes visitées, là aussi certaines d’entre elles n’ont pas souhaité poursuivre le service de peur d’être contaminée.  
Afin de mener à bien toutes ces actions et de façon organisée et harmonisée entre toutes les associations de services à domicile existantes en Lot-et-Garonne, l’UNA-ASSAD a décidé de travailler de concert avec les trois autres réseaux du 47, l’ADMR 47, ADEDOM Agen et ADEDOM Grand Villeneuvois. « Tous les quatre nous avons le même objectif prendre soin des personnes en leur fournissant un service d’aide à domicile de qualité sans but lucratif. Dans ce dessein, il n’y pas la place à la guerre. C’est une vraie satisfaction que de nous voir tous les quatre réunis et main dans la main pour proposer le meilleur des services », conclut Edouard Delorme.  

Et demain le dernier épisode de notre feuilleton « Nos aînés confinés » nous invitera chez Jeanne et André Moreau âgés de 89 ans.


Les autres articles de notre feuilleton « Nos aînés confinés » :

« Nos aînés confinés » (1/5) : Linestie, pour garder le lien

« Nos aînés confinés » (2/5) : Les bailleurs sociaux à l’écoute

« Nos aînés confinés » (3/5) : leur parole sur les ondes

« Nos aînés confinés » (5/5) : Jeanne et André Moreau confinés mais pas seuls

 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Lot-et-Garonne
À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles