De lourds investissements sont effectués en 2014, soit 2,5 millions sur de nouvelles chaînes d’embouteillage, selon Hervé Maudet. Cela permet d’augmenter sensiblement la capacité de production qui passe ainsi de 12000 à 18000 bouteilles/heure. De 5 à 13h et de 13 à 21 h, deux équipes tournent sur le site, trois parfois la nuit et le week-end quand la nécessité l’exige. L’entreprise a moins de 10 jours de stock.
Fin août, l’entreprise a en principe couvert les 2/3 de son chiffre d’affaire, excepté en 2014, année davantage pluvieuse.
Les précédents dirigeants avaient misé sur un positionnement régional de la marque et un marketing associant l’image de Ste Anne des Abatilles à celle d’un grand cru. L’esthétique des bouteilles, récemment repensée, est d’ailleurs inspirée de celle des bouteilles de vin.
Un nouveau challengeL’export est devenu un axe très important pour l’entreprise. L’Europe (Allemagne et Suisse en tête) mais aussi l’Amérique du sud, le Mexique, la Russie sont de gros consommateurs d’eau en bouteille. L’entreprise arcachonnaise table sur une croissance de 20% d’ici cinq ans.
Les deux nouveaux propriétaires ont choisi aussi de développer la marque dans l’hexagone en s’appuyant sur de nouveaux partenariats, notamment dans le domaine du bien-être, de la gastronomie et du vin. L’eau plate est vendue en grandes surfaces. Ainsi Monoprix expose l’Arcachonnaise dans ses rayons. La SNCF distribue des petites bouteilles aux voyageurs lors de l’immobilisation de ses trains. La version pétillante, fait quant à elle, surtout le bonheur des petits et grands restaurants. Souhaitons à la belle arcachonnaise tout le succès qu’elle mérite.