Viticulture, Roms, gens du voyage, LGV, le préfet d’Aquitaine fait le point


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Viticulture, Roms, gens du voyage, LGV, le préfet d'Aquitaine fait le point

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 19/09/2013 PAR Nicolas César

Les vendanges commencent dans le Bordelais. Mais, la récolte s’annonce catastrophique pour certains viticulteurs, dont le vignoble a été touché par l’épisode de grêle cet été. L’inquiétude est palpable dans les propriétés. Le préfet de Gironde s’est voulu rassurant et a assuré que les « situations seront examinées au cas par cas. « Nous serons attentifs au financement de ces exploitations », a-t-il promis. Selon lui, cet événement, appelé à se reproduire, doit conduire à améliorer le système assurantiel pour les viticulteurs. Aujourd’hui, bon nombre d’entre eux ne sont pas assurés, car le prix de l’assurance serait prohibitif.  » Ces phénomènes météorologiques vont se multiplier. Il faut des accords de groupes avec les assurances à des prix intéressants pour les professionnels. La seule manière de sortir, c’est d’élargir l’assiette des cotisants », a-t-il expliqué. 

Le préfet rappelle la nécessité de relancer le fret ferroviaireLe préfet d’Aquitaine s’est voulu rassurant également sur la LGV Bordeaux-Hendaye. « Alain Rousset a raison de ne pas désespérer », a-t-il dit. « Le gouvernement travaillait sur l’hypothèse d’un Bordeaux-Toulouse-Dax », a-t-il indiqué. Ceci étant, pour diminuer le « mur » de camions qui passe dans la région, il devient urgent, aux yeux de Michel Delpuech de relancer enfin le fret ferroviaire. « C’est le vrai sujet », a-t-il lancé. Par ailleurs, le préfet entend se saisir d’un sujet sensible à l’approche des élections municipales, celui des espaces réservés aux gens du voyage. Ce qui ne va pas faire plaisir à tout le monde… « Dans le schéma régional, nous devrions avoir 1 550 aires d’accueil et nous en avons 670. Pour les aires de grand passage, il faut 1 370 places, nous en avons 520… », a-t-il regretté. Le préfet a promis de mettre toute son énergie pour résorber le problème, précisant que, si certaines communes se montrent trop obtues, l’Etat pourrait se substituer et aménager des aires… « C’est une question de volonté politique », a-t-il rappelé. 

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