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PUBLIÉ LE 07/08/2024 PAR Solène MÉRICAprès un mois de juin pluvieux, le mois de juillet a connu à l’inverse peu de précipitations avec une augmentation significative des températures. Dans ses derniers jours, plusieurs départements de la région ont été placés en alerte canicule. Autant d’éléments qui pèsent sur la situation hydrologiques des cours d’eau… sans oublier que plus les journées sont chaudes et ensoleillées, plus « naturellement » la consommation d’eau augmente. Un levier de la consommation qui est à notre main.
Restrictions temporaires des prélèvements
Si on est bien loin encore en Nouvelle-Aquitaine de la situation de sécheresse des étés 2022 voire 2023, certains départements, comme les Landes, la Gironde, la Dordogne ou les Pyrénées-Atlantiques, ont commencé à voir fleurir des mesures de restriction temporaires quant aux prélèvements de certains bassins versants.
En l’état actuel, sur les bassins concernés, les premières restrictions mises en place visent principalement les usages domestiques et secondaires, tels que l’arrosage des pelouses, des terrains de sport, le remplissage des piscines ou encore le lavage des véhicules. L’arrosage des potagers ou autres serres, y compris non agricoles, est également concerné. Des restrictions agricoles qui sont elles aussi contraintes voire totalement interdites sur certains cours d’eau et nappes d’accompagnement.
Ministère de la transition écologique Carte des restrictions mises en oeuvre en région la Nouvelle-Aquitaine et dans le Sud de la France le 6 août 2024, concernant les eaux superficielles.
Si aucune mesure de restriction n’est encore déclenchée pour les usages issus du réseau d’alimentation en eau potable, qui provient de nappes profondes, les préfets appellent tout de même à la vigilance, ces nappes étant fortement sollicitées par les prélèvements réalisés tout au long de l’année. En d’autres termes, une gestion économe de l’eau, s’impose. Une chasse au gaspillage à appliquer y compris dans les secteurs où aucune mesure de restriction n’est encore prise.
Chacun peut réduire facilement sa consommation d’eau de 40 % environ sans perte de confort
Mais au-delà de cette vigilance, comment savoir si l’on est directement concerné par ces restrictions et si oui dans quelle mesure ? En effet, selon le niveau de sécheresse, et le type d’eau que l’on consomme, celles-ci peuvent varier dans leur intensité. Pour tout savoir sur ces restrictions rendez-vous sur le site VigiEau.gouv. Une cartographie et un formulaire permettent de connaître les restrictions auxquelles l’internaute peut être confronté selon son lieu de résidence, selon qu’il est un particulier ou un professionnel, ou bien encore selon le type d’eau qu’il consomme (robinet, cours d’eau, forage…).
Autre site, plus précisément destiné aux Girondins mais dont les bons conseils peuvent être appliqués par l’ensemble des Néo-Aquitains : jeconomiseleau.org. Restrictions ou pas, c’est une véritable mine d’informations et conseils sur l’ensemble des éco gestes possibles, dans la maison, dans ses usages ou encore sur les matériels permettant de faciliter ces économies d’eau, le site, indique que « chacun peut réduire facilement sa consommation d’eau de 40 % environ sans perte de confort ». De quoi se réjouir finalement, pour la planète et pour notre porte-monnaie. Un site qui s’adresse aussi aux collectivités et aux professionnels en matière d’économies d’eau et de maîtrise de leurs consommations.
Enfin pour tous ceux qui ont soif d’informations plus globales sur l’eau et les milieux aquatiques, eaufrance.fr, le service public d’information sur l’eau saura sans doute vous contenter.
