Présidentielles : les réactions nationales


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Présidentielles : les réactions nationales

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Temps de lecture 4 min

Publication PUBLIÉ LE 23/04/2017 PAR Romain Béteille

Pendant toute la soirée, les déclarations se sont multipliées. Si le soutien de certains candidats (comme Manuel Valls ou benoît Hamon) à Emmanuel Macron n’est pas surprenante, le soutien franc reçu par François Fillon peut lui étonner, tandis que Nicolas Dupont-Aignan a précisé qu’il donnerait sa décision en début de semaine prochaine. Marine Le Pen parle d’une « responsabilité de la défense de la Nation Française ». Résumé des principales déclarations de la soirée. 

Benoît Hamon : « J’assume la pleine responsabilité de cette défaite sans me défausser. C’est,plus qu’un échec, une profonde meurtrissure dont je mesure la sanction historique, légitime. Cette élimination n’est pas uniquement une lourde défaite électorale, elle souligne aussi une défaite morale pour la gauche. Doit entendre votre message : assez. Je suis fier d’avoir mené une campagne fondatrice qui a redonné sa place à la magnifique jeunesse de notre pays, aux intellectuels et aux idées nouvelles; Démocratique, sociale, écologique, européenne, décriée comme l’est parfois ce qui est inconnu. Vous attendez une renaissance, ce soir elle sera douloureuse, demain, elle sera féconde. Avant cela, il nous faut être à la hauteur du moment. Appelle donc à battre le plus fortement possible le FN en votant pour Emmanuel Macron même si celui ci n’appartient pas à la gauche et n’a pas vocation à le représenter demain, je fais la distinction entre un adversaire politique et un ennemi de la République ».  

Manuel Valls (Twitter) : « Comme au 1er tour je voterai @EmmanuelMacron le 7 mai.Chacun doit mesurer la gravité du moment et tout faire pour rassembler. Pour la France ».  

François Fillon : « Il nous faut choisir ce qu’il y a de préférable pour notre pays. L’abstention n’est pas dans mes gênes, surtout quand un parti extrémiste s’approche du pouvoir. Son programme économique et social mènerait à la faillite a laquelle il faudrait ajouter le chaos européen. Il n’y a pas d’autre choix, je voterai donc en faveur d’Emmanuel Macron. J’estime de mon devoir de vous le dire avec franchise, il vous revient maintenant en conscience de choisir. Mon rêve, c’est un pays débarrassé de la hantise du déclin. C’était mon ambition, mon projet, mon rêve. Il est en chacun d’entre vous, l’avenir de la France est dans vos mains ». Voici l’essentiel du reste des réactions nationales.

Jean-Luc Mélenchon : « Le résultat annoncé n’est pas celui que nous espérions. Je ne saurais dire ni faire d’avantage à cette heure. Chacun et chacune d’entre vous sait, en conscience, quel est son devoir. Je n’ai reçu aucun mandat des 450 000 personnes qui ont décidé de présenter ma candidature pour m’exprimer à leur place sur la suite. Nous pouvons être fiers de ce que nous avons entrepris et réalisé. Nous sommes une force consciente et enthousiaste. Je vous appelle à rester grouper et en mouvement car les défis que nous avons nommés sans en cacher aucune des difficultés, reste à relever ». 

Alain Juppé : « Sans hésiter, j’apporte mon soutien à Emmanuel Macron dans son duel avec l’extrême droite. J’attends qu’Emmanuel Macron restaure le crédit de la France aux niveaux européen et mondial ».  

François Bayrou (Twitter) : « Ma certitude, c’est que la candidature d’@EmmanuelMacron veut tourner la page sur les deux partis qui gouvernent le pays depuis 40 ans ». 

Emmanuel Macron (AFP) : « On tourne clairement aujourd’hui une page de la vie politique française. Les Français ont exprimé leur désir de renouvellement. Notre logique est désormais celle du rassemblement que nous poursuivrons jusqu’aux élections législatives. Nous considérons qu’il est déterminant d’œuvrer à obtenir la majorité la plus large possible pour procéder au rassemblement de tous les progressistes. De manière plus solennelle, il s’agit d’une journée grave, un moment historique pour la France ».

Discours : « Alors que notre pays traverse un moment inédit de son histoire, le peuple français a répondu de la plus belle manière. Je remercies Benoît Hamon et François Fillon à voter en ma faveur au second tour. Nous avons changé le visage de la politique française. Vous avez su montrer que l’espoir de notre pays n’était pas un rêve, une lubie mais bien une volonté acharnée et bienveillante. N’oubliez jamais ces mois où vous avez fait mentir les assis. Dès ce soir, je me dois d’aller au delà et de rassembler tous les français. En votre nom, je porterai l’exigence de l’optimisme ». 

Marine Le Pen : « Je mesure l’honneur de ce choix avec humilité et reconnaissance et je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude. Ce résultat est historique, il fait reposer sur moi la responsabilité immense de la défense de la nation française. Il s’interprète également comme un acte de fierté française, celui d’un peuple qui relève la tête. Le grand enjeu de cette élection est la mondialisation sauvage qui met en danger notre civilisation. Vous avez le choix de l’alternance, la vraie, la fondamentale, qui mettra en place d’autres visages au pouvoir. Je suis la candidate du changement. J’appelle à l’unité nationale : derrière notre projet de redressement, nous les accueillerons fraternellement ». 

Nathalie Arthaud : « Les travailleurs conscients doivent rejeter le vote pour Marine Le Pen. Nous ne participerons à aucun front républicain, réunissant de la droite fillonniste jusqu’au parti socialiste. Au deuxième tour, j’appellerai à voter blanc ». 

Nicolas Dupont-Aignan : « Tout a été fait pour dégoûter les français de la politique. Nous assistons aujourd’hui à l’échec mérité des partis qui nous ont fait tant de mal. L’idéal d’une france forte, juste. A la veille du second tour, je mesure le poids de votre confiance et la responsabilité qui me pèse. Ce vote m’oblige à tout faire pour reconstruire une vie politique en morceaux, à poursuivre le combat pour un humanisme républicain dont la France a tant besoin. Je réunirai en début de semaine les instances de mon parti pour faire un choix ». 

Philippe Poutou, le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), n’appelle lui pas à voter pour Emmanuel Macron. Dans un communiqué publié en soirée, il ajoute que « pour faire reculer durablement ce péril, il n’y a pas d’autre solution que de reprendre la rue, contre l’extrême droite, mais aussi contre toutes celles et ceux qui, comme Macron, ont mis en place ou veulent imposer des mesures antisociales ». 

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