Préserver le capital santé des Bordelais


aqui.fr

Préserver le capital santé des Bordelais

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 23/05/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Depuis quinze ans déjà, la ville de Bordeaux s’intéresse de près à la santé de ses habitants. Elle développe sur chaque territoire et pour tous les âges, des actions de prévention, de promotion et de médiation en santé au travers de contrat local de santé. Ce contrat a pour but de mettre en commun les moyens des acteurs locaux pour apporter de réelles solutions pour améliorer et préserver la santé des Bordelais dans les domaines de la prévention, de l’accès aux soins et aux accompagnements médicosociaux. Une attention particulière est portée aux personnes les plus fragiles :enfants, personnes âgées, personnes en situation de handicap ou encore de précarité. 
Une des actions les plus exemplaires concerne la santé à l’école. C’est une tradition municipale depuis la fin du XIX e siècle. C’est en 1848, qu’a été créé le service de santé scolaire. « Bordeaux est l’une des douze villes françaises à surveiller la santé des enfants. En 2015, 2560 enfants de petite section de maternelle ont été vus en bilan de santé et ont eu un dépistage visuel. A l’école élémentaire, 6491 élèves ont bénéficié d’un dépistage des troubles visuels. De la petite section de maternelle au cours élémentaire deuxième année, tous les enfants, soient 21 000 au total bénéficient d’un bilan de santé. Ces bilans sont complétés par des actions spécifiques sur l’hygiène bucco dentaire, « explique Emmanuelle Cuny, adjointe en charge de l’éducation. Un gros effort est également fait sur la prise en charge des besoins éducatifs particuliers de certains élèves, ou des enfants en situation de handicap.  Ces bilans de santé sont complétés par des actions de d’éducation à la santé : prévention des accidents domestiques, initiation aux gestes de premiers secours, prévention des risques auditifs.  96 % des petits bordelais sont vaccinés, un taux bien supérieur à la moyenne nationale.  « Le suivi de la santé des enfants scolarisés a permis de mettre en place une médiation d’accès aux soins pour les familles qui rencontrent des difficultés particulières, » observe Alexandra Siarri, adjointe au maire en charge de la cohésion sociale.

Personnes âgées et vulnérables

 La deuxième priorité de l’action municipale est de favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible et d’accompagner la perte d’autonomie. A Bordeaux, 95 % des personnes âgées de plus de 85 ans vivent encore à domicile. Parmi les initiatives, une plateforme Autonomie séniors a été créée il y a un an avec un numéro unique : 0800 625 885. Disposant d’un  accueil physique à la cité municipale et d’un accueil téléphonique, la plateforme répond aux besoins des bordelais de plus de 60 ans en matière de santé, de prévention et d’autonomie. Elle informe et oriente dans le parcours de santé (sortie de l’hôpital, soins à domicile, repérage de la perte d’autonomie, facilite l’accès à des dispositifs de prévention (lutte contre l’isolement, aide aux aidants, maintien à domicile…. Elle s’adresse aussi aux professionnels intervenant dans la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées. Elle facilite et les aide dans les démarches concernant leurs patients (mobilisation de dispositifs ou d’accompagnement social ou médicosocial, recours à des avis de spécialistes… Le contrat local de santé bordelais s’adresse aussi aux personnes vulnérables en grande précarité. Le CCAS développe une plateforme santé et vulnérabilité qui vise à prendre de manière opérationnelle et réactive les situations les plus complexes. Ce dispositif, mis en place en décembre,  propose un numéro de téléphone dédié mis à disposition des professionnels de toutes les structures et de tous les citoyens afin de recueillir des alertes sur des personnes dont l’état de santé, les conditions d’existence suscitent des inquiétudes. « Pour l’avenir, un des points d’amélioration consiste à favoriser le décloisement entre les professionnels de santé, les acteurs médico sociaux, les associations partenaires, et de développer la solidarité de proximité, ajoute Alexandra Siarri. 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle !
À lire ! MÉTROPOLE > Nos derniers articles