A la fin de l’hiver dernier sur les 319 places qui avaient été mobilisés dans le cadre du dispositif hiver, 120 ont été pérennisées à l’année, dont 100 sur Bordeaux, et 50 à Mérignac, cité Adrienne Bolland. Cette année ce sont 392 places qui seront ouvertes pour la période hivernale avec la création de nouveaux lieux d’accueil ou l’augmentation de la capacité d’accueil de certains sites existant.
Ainsi deux fois quatre places sont créées à Coutras et à Castillon, 60 places sont créées sur deux sites privés inoccupés à Mérignac et mis à disposition de l’Etat par les propriétaires, le centre Tregey comptera 10 places supplémentaires, idem pour le gymnase Palmer à Cenon. 60 bungalows mobiles sont installés rue Dupas, sur la rive droite de Bordeaux, et enfin, le nombre de places en hôtels passe de 30 à 120 sur l’ensemble de la CUB.
Au total le plan hiver de Gironde mobilise 800 000 € qui viennent s’ajouter au 16M€ consacrés à l’année au plan d’accueil et d’hébergement dans le département. «Un effort budgétaire significatif, dans un contexte contraint au niveau national» estime le préfet de Gironde.
« Se donner une marge de manoeuvre »Centralisée par le 115, l’accessibilité des places se fera en fonction de la demande et des besoins, et non plus, comme c’était le cas, il y a encore deux ans, au fil des baisses de températures. Cette année, «l’idée est de se donner une marge de manœuvre. En cas de période très difficile, le gymnase de Cenon pourrait compter 10 places supplémentaires par exemple et il en va de même à Mérignac», précise Michel Delpuech.
En outre, certains lieux ont été pensés pour un accueil ciblés de catégories de personnes. Les 35 places de la Benauge seront prioritairement réservés aux femmes isolées avec ou sans enfants, et les personnes accompagnés de chiens seront dirigés vers le gymnase de Cenon qui permet l’aménagement d’un chenil. L’objectif étant de pouvoir accueillir à la fois l’homme et l’animal, dont les maîtres refusent souvent de se séparer, préférant dormir dehors si la structure d’accueil n’accepte pas les chiens.
Pour le suivi quantitatif et qualitatif de ce plan hiver une réunion entre les partenaires, Etat, élus, monde associatif, sera organisée toutes les 2 semaines. Quant aux personnes prises en charges, le Préfet assure qu’«on cherchera à répondre individuellement à chaque situation en essayant d’établir pour chacun un parcours pour un véritable accompagnement. »