Phare de Cordouan : dernière ligne droite avant l’Unesco


Anne-Lise Durif

Phare de Cordouan : dernière ligne droite avant l’Unesco

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/01/2020 PAR Anne-Lise Durif

Un expert de l’Unesco est venu en toute discrétion en octobre dernier, passer une semaine entre les deux rives de l’estuaire. En plus de constater le caractère historique exceptionnel de ce Monument historique, il est venu appréhender l’environnement autour. « Il a passé une nuit au phare avec les gardiens pour se rendre compte des réalités du fonctionnement d’un phare toujours en exercice, et s’est fait expliquer les principes de la signalisation maritime par les Phares et Balises », raconte la présidente du SMIDDEST Françoise de Roffignac. Il a également passé toute une journée avec un expert nature et environnement du CPIE de Marennes-Oléron, à la découverte de la richesse de la biodiversité du plateau rocheux sur lequel est érigé le phare. « Ca lui a permis de comprendre pourquoi nous avons demandé un classement de l’ensemble de son environnement proche, avec son chemin d’accès, son plateau rocheux, ses bancs de sable et les passes de navigation historiques à l’entrée de l’estuaire, et pas uniquement de l’édifice », explique Françoise de Roffignac. Une zone tampon est également incluse au dossier : elle s’étend jusqu’aux rives de l’estuaire, de la pointe de la Coubre à la plage des Nonnes de Meschers-sur-Gironde, côté Charente-Maritime, et de l’avant-port du Verdon à la plage du Gurp à Grayan-et-Hopital, côté Gironde. L’expert est donc venu estimer les points de vue sur le phare des rives de l’estuaire et évaluer leur potentialité touristique. Les chemins côtiers et les pistes cyclables ayant la vue sur la vigie de l’estuaire pourraient notamment peser favorablement dans le dossier Unesco. La semaine de visite s’est clôturée par une réunion rassemblant les partenaires du dossier, élus locaux, techniciens et experts, qui ont répondu à toutes ses questions. « L’objectif de cette semaine pour lui était de vérifier la cohérence entre le contenu du dossier et les réalités de terrain », poursuit Françoise de Roffignac, « il est surtout venu voir si nous, les différents partenaires du territoire, étions en capacité de gérer un après classement ». Toutes ses observations seront dévoilées lors du grand oral à Fuzhou.

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