Les fonds de l’INA proposés à la consultation aux chercheurs et étudiants sont d’une richesse extraordinaire. Désormais, à la médiathèque de Pessac, sur 2 postes de travail, ils vont avoir accès à 2 millions d’heures de documents. Une source en constante augmentation. « Toute l’année, nous captons 100 chaînes de télévision, 200 réseaux de radio, 10 000 sites Web », précise Jean-Michel Rodes, directeur délégué aux collections de l’INA. Cette Inathèque, la première en régions « comble un manque », souligne Mathieu Gallet, le président de l’INA.
L’INA se régionalise Jusque là, l’INA disposait de 57 postes de consultation à Paris, à la Bibliothèque nationale de France, et d’un à deux postes dans ses six délégations régionales à Marseille, Toulouse, Rennes, Lyon, Strasbourg et Lille. L’INA était donc absente de la région de Bordeaux. Mais, ces postes sont d’accès restreint aux professionnels, chercheurs, enseignants. Il faut un « motif valable, un projet de recherche » pour consulter les fonds de l’INA et cela se fait systématiquement avec l’assistance de personnel de l’INA. A Pessac, la consultation sera plus autonome et ce sera le personnel de la médiathèque qui prendra la décision de donner l’accès ou non à ces postes. Pessac est le début d’une nouvelle ère pour l’INA. D’ici trois ans, une quinzaine de villes, universitaires en priorité, devraient être équipées de postes de consultation INA. Les prochaines Inathèques seront installées à Montpellier, Nancy, Metz et Grenoble d’ici 2013.