Voici quatre ans, le recours aux véhicules électriques avait été envisagé. « Mais les constructeurs ne proposaient alors pas de solutions satisfaisantes en termes d’autonomie et de coûts » indique la municipalité. Tout en précisant que les coûts d’exploitation étaient deux fois plus onéreux que ceux des véhicules thermiques.
Aujourd’hui, les microbus thermiques fournis à Pau par la société Gruau ne sont plus commercialisés après que celle-ci soit passée dans le giron du groupe Bolloré. Pour anticiper leur remplacement, la réflexion vient donc d’être relancée par François Bayrou. D’autant plus que, lors de la campagne des municipales, celui-ci s’était engagé à faire évoluer vers l’énergie électrique ces véhicules qui effectuent une boucle comprenant 19 arrêts autour de l’hyper-centre. « C’est un signe de modernité » estime-t-il. Avant d’évoquer les problématiques liées au respect de l’environnement et la volonté de privilégier des technologies non polluantes.
« Fabriquée en France »Un premier test est ainsi effectué ces jours-ci en ville par un véhicule « Bluebues ». Cette navette est capable de transporter 22 personnes en silence, avec plus de souplesse que la Coxitis. « C’est aussi une fabrication française », tient à souligner le maire, qui a effectué un trajet à son bord, aux côtés de Nicolas Patriarche, le président du Syndicat mixte des transports urbains.
Doté d’une batterie en lithium installée sur le toit, le Bluebus possède une autonomie journalière de 12O kilomètres en moyenne. « Le modèle parait intéressant. C’est une solution dont l’aspect économique doit être étudié » dit François Bayrou. L’étude du tracé est également jugée essentielle, avec la possibilité de le doter de radiales.
Jusque vendredi, les usagers sont invités à faire connaitre leur avis sur le véhicule électrique sur le site internet du réseau Idelis www.reseau-idelis.com ou dans la rubrique « contact » du Syndicat mixte des transports urbains www.smutu-ppp.fr