Parcours Jeunes Equidés de Travail : le quotidien au poney club en vue


Sabine T

Parcours Jeunes Equidés de Travail : le quotidien au poney club en vue

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/06/2019 PAR Sabine Taverdet

Poneys Landais et Camargues participaient aux deux épreuves, prévues ce mercredi, pour les jeunes équidés selon leurs tranches d’âges. Tout d’abord, une épreuve pour les « deux ans et plus » a eu lieu à 14h30. Plusieurs obstacles étaient disposés sur le ring parmi lesquels une porte à ruban, un petit obstacle croisé, plusieurs surfaces inconnues et des épreuves sensorielles que les chevaux ont du passer tenus en licol. L’objectif des deux parcours étant de scruter la réaction du cheval et de décrypter son futur tempérament face à des situations inconnues. « Les plus jeunes sont testés mais il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises notes, c’est juste pour voir si le cheval est réactif ou plutôt froid et donc voir s’il peut rester calme dans certaines situations. » explique Laure Desplanches, commissaire équin, qui jugera l’épreuve des « un an ».

Le parcours pour les deux à cinq ans est destiné à des jeunes chevaux déjà manipulés par les éleveurs. Ils étaient jugés sur leur début d’éducation lors de laquelle ils sont préparés au travail. « Pour cette épreuve, on leur demande d’avoir des acquis, de savoir faire en confiance ce qui leur est demandé par l’éleveur », détaille Laure. Monter et descendre du van, rester calme quand le cavalier s’éloigne, se faire équiper… Autant de qualités qui seront demandées à ces futurs chevaux de travail. Eric Sauve, le juge officiel, note le comportement général et évalue les jeunes équidés face à ce genre de situation ; pour mettre en avant des aptitudes qui seront nécessaires à leur rôle de chevaux de loisir dans lequel ils seront utilisés par tous. 

Début d’éducation en vue du débourrage

Progressivement depuis l’âge d’un an, les chevaux sont manipulés, amenés sur des manifestations comme le Salon de l’Agriculture et initiés à différentes conditions pour être pris en main et voir du monde. Grâce à ces épreuves succéssives, le débourrage est alors facilité. « Ce qui est recherché, c’est qu’ils soient bien dans leurs têtes et surtout qu’on puisse les cerner au mieux. Hophop ne m’a pas surpris dans ces réactions : je sais qu’il a une forme d’émotion, alors que le poney que j’ai présenté avant est plus dans le gaz, dans l’intelligence et fait le boulot. Il sera plus difficile à confier à un jeune enfant tôt, mais sera plus sérieux dans son boulot. Celui-ci sera plus fort et certainement plus adapté à un débutant car plus calme » développe Véronique Monteil, arrivée de Rivière-Saas-et-Gourby avec ses poneys landais de l’élevage Peylin. 

Après Hirondelle, ponette de Camargue ; Halleluya, une landaise, rentre sur le ring. Elle est menée par Solène du Lycée Agricole de Bazas et confiée par le Conservatoire des Races d’Aquitaine. Elle passe entre deux barres au sol en avançant puis à reculons, ne cille pas devant un parapluie ouvert et une bouteille remplie de gravier agitée devant ses oreilles et passe brillamment la porte de rubans. La ponette âgée de deux ans obtient un sans faute. Elle est donc fin prête à affronter la vie quotidienne d’un cheval de loisir. 

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