Olivier Schrameck, le Président du CSA en visite à O2Radio


Aqui.fr

Olivier Schrameck, le Président du CSA en visite à O2Radio

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 24/06/2014 PAR Solène MÉRIC

Ces 19 et 20 juin à Bordeaux, le programme était chargé pour Olivier Schrameck. Venu «prendre connaissance de la vie du Comité territorial de l’Audiovisuel de Bordeaux (déclinaison territoriale du CSA) et de son fonctionnement». Le Président du CSA a rencontré Alain Rousset et Alain Juppé et pris contact avec les divers média locaux, télés (France 3 Aquitaine et Tv7) et radios dont Wit FM, Black Box, ARL ou encore Gold FM. Il a également visité les locaux de France Bleue Gironde et d’O2 Radio; cette dernière se faisant ainsi la représentante des quelques 70 radios associatives d’Aquitaine, dont certains acteurs étaient présents dans les studios de la radio des Hauts de Garonne.
Des échanges riches, qui ont permis au Président du CSA de découvrir et de s’enthousiasmer de la palette et du dynamisme à la fois culturel et éducatif de la radio cenonaise. Mais pour les acteurs radio-associatif locaux, cette rencontre a également été l’occasion d’exprimer leur inquiétude sur le flou autour du sujet de la Radio Numérique Terrestre (RNT), le pendant radiophonique de la désormais «classique» TNT. En effet, ce 20 juin, des radios de Marseille, Nice et Paris, se lançaient sur ce nouveau mode de diffusion.

Silence radio autour de la RNTSi pour Olivier Schrameck, ce lancement «va permettre à la richesse culturelle d’aller en augmentant», la question de la généralisation de la RNT reste délicate et incertaine pour de nombreuses radios, notamment associatives, mais pas seulement. En effet comme souligne le Président du CSA, «le fait que les radios publiques ne se soient pas engagées dans l’expérience, c’est un signe ». Un signe des incertitudes qui entourent le développement de cette RNT. Incertitudes techniques de diffusion, de réception, de coûts financires…
Une crainte dont le président du CSA est bien conscient. Lui même d’ailleurs a profité de son passage bordelais et cenonais pour appeler les acteurs radiophoniques à interpeller les parlementaires locaux sur cette question. «Pour savoir comment on va s’engager dans ce mode de diffusion, il faut un message clair». Comme il l’avait fait en 2009 pour le lancement de la TNT, «le législateur doit par exemple poser ces exigences en matière d’équipement, c’est un choix et un coût économique qu’il faut assumer», estime Olivier Schrameck. De son côté le CSA va élaborer un rapport sur les 18 premiers mois d’expérimentation de diffusion en Radio Numérique Terrestre.
A O2 Radio, si l’on est bien conscient des avantages de la RNT en terme de qualité, le passage à ce nouveau mode de diffusion reste une grande inconnue. D’autant que tout comme cela avait été le cas pour la télévision, chacun d’entre nous devra renouveler ou adapter son équipement, à commencer par exemple par son autoradio dont la très large majorité pour l’heure ne capte pas cette radio numérique terrestre. Mais pour l’heure, sur ce sujet, au niveau réglementaire, législatif et technique, c’est silence radio.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde À lire ! SOCIÉTÉ > Nos derniers articles