Nos lectures du week-end: « Pas mieux » de Arnaud Le Guilcher chez Stéphane Million éditeur.


Stéphane Million éditeur

Nos lectures du week-end: "Pas mieux" de Arnaud Le Guilcher chez Stéphane Million éditeur.

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 22/05/2011 PAR Anne Duprez

Dans « Pas mieux », le personnage central – qui est aussi le narrateur- a quarante ans. Un âge clé. A mi chemin de sa course personnelle, il prend en rondeur, comme un vin qui se bonnifie. En force aussi, acquise à bras le cœur,  quand la vie le contraint à nouveau à déraper. Il apprend de ses dérives, riche d’une conscience neuve sur ce qu’il croyait n’être qu’effluves éthyliques, aussi troubles
qu’éphémères, et qui se révèle solidité d’un lien, racine invisible qui nourrit l’arbre malgré la rage des tempêtes.

Pas mieux - Auteur : Arnaud Le Guilcher
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Dans « Pas mieux » on retrouve aussi la verve San Antoniesque d’Arnaud Le Guilcher, cette trame truculente qui tisse glauque et gaudriole pour confectionner au bout du compte en cocktail percutant, aux éclats parfois ciselés de lune. Une écriture multicolore où s’entremêlent de très belles images, des rebondissements, le tout pimenté de moments irrésistiblement drôles, en savant décalage toujours.
La glaciale blancheur d’une clinique psychiatrique devient soudain une piste loufoque où médecin et secrétaire, tous deux atteints du « syndrome de la Tourette » jouent malgré eux, mais grâce au talent d’écrivain d’Arnaud Le Guilcher, plusieurs désopilantes scènes. A l’image d’un arc en ciel trouant l’orage, on rit aux larmes, on pleure de rire, en tout cas  on est ému, vraiment, par ces personnages auxquels on s’attache à la vie à la mort et dont on suit la route et les déroutes.

Tous ceux qui ont aimé « En moins bien » retrouveront dans « Pas mieux », Richard, Emma, Madame Kurosawa, Darius… rejoints par  quelques autres : « Commmoi » un fils qui ressemble à «Edouard aux mains d’argent, sans les mains d’argent », Prosper un chien alcoolique, Takeshi, ainsi que deux troisièmes couteaux  n’ayant pas dit leur dernier mot, Aron et Joseph. Quant à tous ceux qui n’ont pas lu encore, qu’ils accourent et  lâchent tout ce qu’ils avaient sur le feu  car, franchement et sincèrement, dans la série des romans accrocheurs dont on se sent comme orphelin une fois la dernière page tournée… y a pas mieux !

Photo couverture de « Pas mieux », Stéphane Million éditeur tous droits réservés.

Anne DUPREZ

http://stephanemillionediteur.com

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