Musée national des douanes : une Histoire pleine d’objets insolites et… la soif du voyage.


Avant d'être la « place du miroir d'eau », la Place de la Bourse s'appelait Royal et était avant tout le siège de l'Hotel des Fermes : la douane. Depuis 1984, l'immense halle aux 44 piliers où étaient entreposées les marchandises à dédouaner est de

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Musée national des douanes : une Histoire pleine d'objets insolites et... la soif du voyage.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 18/07/2007 PAR Paul Larrouturou

Affiche Invitation au voyage. « Personne ne sait ce qu’il attend en rentrant dans ce musée » analyse Marie Weber, la jeune responsable de la médiation culturelle. « Les gens sont intimidés alors nous voulons jouer sur le thème des contrebandiers et du voyage car la douane , ce n’est pas que le règlement et larépression, c’est aussi la poésie. » Outre la « pièce maîtresse » qui fait la fierté du musée, un tableau de Monnet prêté par le musée du Louvre représentant…une cabane de douanier normande. Une magnifique pièce risque de passer inaperçue dans ce patrimoine qui gagnerait à être mis plus en valeur. Il s’agit d’une « penthière » revisitée. Ce terme, comme celui d’ « embuscade » fait partie du jargon professionnel qui est passé dans le langage courant. Venant du filet dans lequel étaient attrapés les oiseaux, il désigne la zone de surveillance d’un douanier. Chacun se doit de la connaître comme sa poche, l’un d’entre eux l’a patiemment couché sur papier. Cette belle carte a ensuite été retravaillée par Dali qui l’a rebaptisée « Trajan franchissant les Pyrénées ». A voir, donc, dans l’exposition permanente tout comme un gigantesque œuf d’oiseau éléphant, saisi au Havre en 1999, provenant d’une espèce disparue de Madagascar, ou encore une magnifique jonque en Ivoire.

Les cargos rouges d’Ushuaïa

Les deux expositions temporaires valent également le déplacement. La première est partie du constat de Marie Weber selon lequel « le musée ne faisait jamais rien d’exceptionnel l’été, alors désormais tous les ans, c’est la surprise ». Le secret est aussi bien gardé que les « embuscades » d’antan, les thématiques changent mais le lien doit toujours être fort avec les bordelais. Après un brûle parfum en Ivoire gigantesque en 2005, l’œuvre sélectionnée, cet été, est une « Vue de Bordeaux » de Jean-Paul Alaux, ancien conservateur du musée des Beaux-Arts qui prête justement ce paysage du XIXème siècle où le tout nouveau pont en Pierre (achevé en 1832) tient une place centrale.Cargos Un peu plus loin, l’arrière arrière petit-fils du peintre propose, lui aussi, une toile parmi celles des peintres de la Marine Nationale. Ces artistes ont seulement, en commun, un titre officiel qui leur permet d’embarquer à bord des navires car leurs visions du voyage sont très différentes, allant de l’onirisme au réalisme en passant par l’exotisme. Christiane Rosset propose par exemple sesCargos rouges à Ushuaïa (non daté, photo ci jointe.)


Photos : © Musée national des douanes, France

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h.

Entrée : 3 euros. Gratuit pour les mineurs.

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