Ma Cycloentreprise : En selle pour enrayer la pollution


Plombiers, ostéopathes, coiffeurs, taxis, laveurs de vitres, ébénistes, des professionnels de divers métiers ont adopté le vélo.

Amandine, participante à la formation Ma Cycloentreprise, en selle.Nolwenn Tournoux

Amandine, participante à la formation Ma Cycloentreprise, en selle.

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/04/2022 PAR Nolwenn Tournoux

A Bordeaux comme dans plusieurs autres villes françaises, Ma Cycloentreprise, formation gratuite, prépare les participants à l’utilisation du vélo dans un cadre professionnel. Le programme porté par les Boîtes à Vélo France, en partenariat avec l’Adie, s’adresse aux porteurs de projets et aux entreprises souhaitant se convertir à la cyclomobilité. Si le concept peut en surprendre certains, il se propage et est utilisé dans le cadre de divers métiers. Il existe des plombiers, ostéopathes, coiffeurs, crêpiers ou encore des ébénistes à vélo. Près de Lille, il est même possible de croiser un vélo-pizzeria.

« Les villes sont de plus en plus engorgées, il y a des problématiques de pollution, de nuisances sonores, » énumère Gaëtan Longeon, chargé de développement pour l’atelier Remuménage et chargé de mission pour Les Boîtes à Vélo Nouvelle-Aquitaine. « Pour tendre vers la neutralité carbone je pense que développer la cyclomobilité professionnelle dans les cœurs des villes est nécessaire. Se déplacer à vélo est une bonne solution ; par exemple, les plombiers à vélo qui exercent en centre-ville ont beaucoup de travail, parce que d’autres évitent le centre-ville à cause des problèmes de stationnement et d’embouteillages, » appuie Gaëtan Longeon.

Lors de la formation, le temps d’une demi-journée, des sujets comme la sécurité routière, les différentes familles de vélo, l’organisation, sont abordés lors d’une présentation théorique collective. Le formateur détaille les avantages, les inconvénients et la réglementation concernant l’utilisation du vélo. A la fin de cette demi-journée, les participants chevauchent pendant quelques minutes un vélo pouvant être utilisé pour une cycloentreprise. Côté pratique, la prise en main du vélo ne paraît pas si simple : si certains participants avancent sans difficulté, d’autres s’y reprennent plusieurs fois avant de trouver l’équilibre et de maîtriser la direction.

Un programme spécial artisans

Après cette première étape, les personnes formées recevront un e-mail leur proposant un accompagnement individuel par un formateur Ma Cycloentreprise et pourront également accéder à une subvention de l’Adie. La Boîte à Vélos organise des formations « généralistes », à destination de n’importe quel professionnel, et une formation spéciale artisans.

Lors du programme à destination des artisans, un partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Gironde permet d’aborder les aspects juridiques de la création d’entreprise. Amandine, 38 ans, envisage de créer une cyclo-entreprise de fabrication et vente de glaces, bûches et chocolats à base de produits végétaux. Elle s’est rendue à la formation spéciale artisans du mois d’avril. « Pour moi, le vélo représente une solution au problème de locaux plus que de mobilité. Je ne voulais pas avoir à faire des travaux, payer un loyer hors de prix… Que ce soit la vente directe ou les livraisons, je pourrai tout faire à vélo ! »


Site internet : macycloentreprise.fr

Ça vous intéresse ?
Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire !