Nouvelle maquette, nouveau graphisme et nouvelle police ! Pour cette rentrée de septembre, notre journal ami, L’Echo des Collines, a décidé de faire peau neuve. « Les textes étaient trop longs et les visuels n’étaient pas assez présents », justifie Alain Duleu-Burré rédacteur et l’une des chevilles ouvrières de ce mensuel. Pour ce faire, l’équipe a fait appel au savoir-faire d’étudiants en communication. Ce travail d’audit réalisé avec de futurs professionnels a permis de mettre en avant les priorités dans la réalisation d’un journal en 2018. « Ainsi, la parution d’octobre sera plus aérée, plus claire et plus lisible. Aussi, nos lecteurs pourront découvrir quatre pages supplémentaires. » Le journal à l’ère du numérique L’Echo des Collines a décidé également de surfer sur la vague du numérique en augmentant sa présence sur les réseaux sociaux. En avril dernier, Théo Abarrategui un étudiant désireux de devenir journaliste, est venu grossir les rangs de la rédaction pour apporter son savoir-faire en matière de digital. « A l’heure actuelle, 760 friends sont comptabilisés sur notre plage Facebook et 85 abonnés sont dénombrés sur notre Instagram », précise ce dernier. Mais ce changement de forme ne signifie pas pour autant que l’Echo des Collines perd son « âme ». Malgré ce lifting, « notre mission reste la même ! », précise Aïcha Chapelard, journaliste. « Nous ne sommes pas un média comme les autres, poursuit-elle. Nous nous devons de valoriser notre territoire, en mettant en lumière des initiatives positives ». Professionnalisation des bénévoles Pour mettre en place un tel changement, « il a fallu convaincre certains bénévoles de la pertinence d’insérer des photos dans les textes et de réduire le nombre de signes dans les articles ». Afin d’assurer une homogénéisation des papiers, un tuto a été réalisé en direction de tous les rédacteurs pour respecter les règles du code typographique et de la charte éditoriale. Ce journal qui a vu le jour en 1998 grâce à une poignée de passionnés des belles lettres et de leur rive droite, souhaite, aujourd’hui, étendre sa zone de diffusion⃰. « Nous avons un partenariat avec le cinéma l’Utopia qui nous achète chaque mois entre 10 et 15 numéros qu’il distribue gratuitement. Certains supermarchés comme Carrefour et Super U nous permettent également de vendre nos numéros. Mais nous souhaitons aller encore plus loin. Notre journal, chez un buraliste, ne rencontre pas le succès escompté. Il nous faudrait de véritables ambassadeurs ! » Diversification des ressourcesMais qui dit extension du périmètre de diffusion dit diversité des papiers sur d’autres zones géographiques. Et c’est là que le bât blesse, car « faute de moyens, nous ne sommes pas nombreux dans l’équipe rédactionnelle ». Pour trouver d’autres formes de ressources que celles déjà existante – notamment une aide annuelle de 7 500 € du ministère de la culture et un soutien indéfectible des communes de Cenon et Lormont – l’équipe de bénévoles foisonne d’idées. « Nous souhaitons aujourd’hui, nous diversifier dans la formation. Si des ateliers de français existent déjà en direction de populations telles que les migrants, en janvier et février prochain, avec O2 Radio et Aqui.fr, les étudiants de l’EFJ -l’Ecole du Nouveau journalisme – seront accueillis, pendant deux semaines, pour une plongée dans le média radio, « car nous souhaitons intensifier notre offre de formation en média ! » justifie Aïcha Chapelard. A bon entendeur…
⃰ Vente de L’Echo des Collines : entre 85 et 90 % par abonnement et, le restant au numéro.