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PUBLIÉ LE 29/12/2010 PAR Nicolas CésarDe très nombreuses manifestations, rassemblements et concerts de soutien et de solidarité ont été organisés aujourd’hui pour marquer les un an de captivité de Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière et de leurs accompagnateurs, Mohamed Reza, Ghulam et Satar. Ainsi, à Dax, un rassemblement était organisé à 11h. Les salariés de France 3 Aquitaine, se sont eux retrouvés à 14h à la station pour témoigner leur soutien aux otages et à leurs familles. A 18h, des descentes aux flambeaux ont eu lieu avec les Ecoles du ski français (ESF) dans les Alpes, les Pyrénées, le Massif Central, les Vosges et le Jura. Enfin, à l’occasion de la 14e journée du championnat de France de rugby, les spectateurs et les joueurs ont applaudi une minute avant le coup d’envoi des matches. A Paris, le Comité de soutien aux deux journalistes de France 3 et Reporters sans Frontières ont appelé à un rassemblement devant l’Hôtel de Ville à 11h. Les portraits des deux hommes ont été déployés sur la façade du bâtiment. A Montpellier, un grand concert de soutien a été programmé sur le parvis de l’Opéra Comédie (de 15h00 à 20h00), ville d’où est originaire Stéphane Taponier.
Alain Juppé se dit « confiant »
Tout ceci intervient dans un contexte particulier. Mardi, une vidéo des deux hommes, obtenue par le Quai d’Orsay et qui daterait de mi-novembre, a été diffusée à leurs proches. « Ils sont en bonne santé. Un point c’est tout, on n’en sait pas plus. C’est très court comme message », regrette Gérard Taponier, le père de Stéphane Taponier. Dimanche, le ministre de la Défense, Alain Juppé, a rencontré à Kaboul le président afghan Hamid Karzaï qui l’a « assuré du soutien complet des autorités afghanes » pour tenter d’obtenir la libération des deux journalistes. Il s’est dit confiant. Lundi, les parents de Stéphane Taponier sont sortis de leur silence en accordant un entretien à l’AFP dans lequel ils ont exprimé leur lassitude de voir les déclarations d’optimisme du gouvernement ne pas êtres suivies d’effet. « On espérait une libération en septembre, puis à Noël… C’est toujours reporté. Je préfèrerais qu’ils ne disent rien », expliquait mardi à l’AFP Arlette Taponier, la mère de Stéphane. « Les ministres s’avancent un peu trop », ajoutait son mari Gérard, dénonçant parallèlement le silence que leur opposent les responsables de l’Etat: « Depuis le début, ils disent qu’ils sont vivants et en bonne santé. Pour le reste, tout est secret défense ». Les services de l’Etat français « mettent tout en oeuvre » pour la libération des journalistes de France 3 a assuré mercredi la chef de la diplomatie, Michèle Alliot-Marie.
Nicolas César
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