LGV : vers un référendum sur le GPSO ?


Nicolas Thierry, le député vert de Bordeaux a envoyé un courrier au Premier Ministre Michel Barnier. Co-signé par 4 autres parlementaires girondins opposés au projet, il lui demande la mise en place urgente d’un référendum local sur la LGV GPSO.

patrick janicek

Le chantier ferroviaire de la LGV Tours Bordeaux, qui avait aussi en son temps connu beaucoup d'opposition.

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/09/2024 PAR Solène MÉRIC

Le nouveau Premier ministre et son gouvernement n’auront pas eu à attendre longtemps avant d’être directement interpellés sur le sujet du projet de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, ou Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO). 

Pointant un « projet aux conséquences alarmantes », les 5 co-signataires du courrier, députés et sénateurs de Gironde EELV, LFI et MODEM, rappellent que « Les bénéfices supposés du GPSO, tels que la réduction des temps de trajet et les éventuelles retombées économiques, pèsent peu face à la réalité de l’impact environnemental du projet : plus de 5 000 hectares de terres agricoles et naturelles seraient détruits, menaçant la biodiversité. De plus, les émissions de CO2, estimées à plus de 15 millions de tonnes, viennent contredire nos engagements écologiques. » Ajouté à cela, précisent-ils, un coût évalué « à plus de 14 milliards d’euros, qui risque encore de s’alourdir, comme l’a signalé la Cour des comptes ».

Sous le contrôle de la Commission nationale du débat publique

Face à ce constat, estimant que les solutions alternatives proposé par les opposants au projet, comme la modernisation des lignes existantes, sont « sous-estimées » par les porteurs de projet et considérant un débat devenu « stérile et hystérique », le courrier transpartisan réclame l’organisation d’un référendum local ouvert aux habitants des 2 340 communes concernées par la Taxe Spéciale d’Équipement (TSE) autrement appelé taxe LGV. Un référendum qui serait placé sous le contrôle de la Commission nationale du débat publique.

La requête n’est à double titre, pas adressée à n’importe qui, ladite CNDB a été créé en 1995 par une loi appelée du nom de son initiateur : la loi Barnier. En outre, cette demande de consultation citoyenne s’accompagne d’une demande de moratoire préalable à cette consultation « sur l’ensemble des travaux en cours ou à venir pour garantir le bon déroulement de la consultation ».


Les signataires du courrier : 
Nicolas Thierry, député de la 2ème circonscription de Gironde (EELV)
Loïc Prud’homme, député de la 3ème circonscription de Gironde (LFI)
Sophie Mette, députée de la 9ème circonscription de Gironde (Modem)
Mathilde Feld, députée de la 12ème circonscription de Gironde (LFI)
Mme Monique De Marco, sénatrice de Gironde (EELV)

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