LGV Bordeaux-Espagne : François Deluga : » pourquoi je défends le tracé n°1″


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LGV Bordeaux-Espagne : François Deluga :" pourquoi je défends le tracé n°1"

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 25/01/2007 PAR Joël AUBERT

Quand on a de la politique et du respect des engagements pris la meilleure idée, il arrive que la solidarité au sein d’une majorité soit difficile à concilier avec la force de ses convictions. Ne cherchons pas ailleurs les raisons de la position que défend François Deluga, maire du Teich, élu du Bassin d’Arcachon, président de la communauté d’agglomération la COBAS. Et, ce n’est pas un hasard si Marie-Hélène des Esgaux, maire UMP de Gujan-Mestras, qu’il affrontera au printemps, avec la volonté de reconquérir un siège de député perdu en 2002, le rejoint sur sa position en faveur du tracé par l’Ouest.

Le seul tracé que je puisse défendre…

Ecoutons l’intéressé : «D’abord je tiens à direque je suis favorable à la Ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, mais que je considère que, des trois tracés, le seul que je puisse défendre, et qui pour moi correspond à l’intérêt général, est le tracé n°1, celui qui dessert le Bassin d’Arcachon.
D’une part, en tant que Vice Président du Conseil régional, chargé du Schéma Régional d’Aménagement du territoire, le SRADT, j’affirme que le choix du tracé n° 3 par l’ Est des Landes, Captieux et Mont-de-Marsan, n’est pas un bon choix. Faire passer une LGV à l’horizon 2020 dans une zone où il y a le moins d’habitants et le moins d’activités, quelques 50.000 habitants d’un côté, 150.000 à 180.000 de l’autre, celui du Bassin, cela ne correspond pas à un choix d’Aménagement du Territoire mais de lobbying politique où nous retrouvons, côte à côte, le Président de la Région, le maire de Bordeaux, les élus des Landes autour d’Henri Emmanuelli et une ville comme Mont-de-Marsan. D’ailleurs, je ne conteste pas à celle-ci le droit de vouloir le TGV mais…
En tant, d’autre part, que chargé de l’Environnement au Conseil régional j’ajoute que le tracé n°1 est le moins lourd de conséquences ; il ne massacre pas le cœur de la Haute Lande et surtout il ne coupe pas le Parc Naturel Régional des landes de Gascogne en deux. Quand j’étais président du Parc j’ai élaboré et fait approuver la Charte du Parc. Le tracén°3 n’est pas compatible avec nos engagements pour le Parc cet ses habitants. Alors, il faut être cohérent dans son engagement en faveur du développement durable.
Enfin, en tant qu’élu local du Bassin d’Arcachon et conseiller régional sur la huitième circonscription, je sais que tout le Bassin veut conserver le TGV. Aujourd’hui, quand il prend la direction du Sud, de l’Espagne, il s’arrêteà Biganos. On nous parle d’Aménagement du Territoire et on va demander aux habitants du Bassin et à tous ceux qui le fréquentent, tous les touristes qui y viennent, de prendre un Train Express régional, un TER pour revenir à Bordeaux prendre le TGV ?… On va investir de l’argent public pour supprimer un service qui existe ?…Lorsque j’étais député (1997-2002) nous avons eu un débat à Captieux, à propos de l’autorouteA 65 Langon Pau, et un accord général pour qu’il n’y ait pas de tracés destructeurs. Cette autoroute va voir le jour. Et Captieux va être coincé par surcroît, dans un vrai triangle ferroviaire. La parole donnée, à l’ époque par les Pouvoirs publics, je la défends. »

Joël Aubert.
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