Dans une communication du 28 octobre, la Commission a annoncé, qu’elle « fera avancer les travaux sur l’optimisation du savoir-faire traditionnel européen et assurera le suivi de la consultation publique sur la protection des indications géographiques pour les produits non agricoles ». Une reconnaissance au niveaux européen, qui une fois réglementée, permettrait de valoriser le lieu d’origine et les caractéristiques de ces produits manufacturés, avec des conséquences non négligeables sur leur visibilité et leur attractivité à l’export, ainsi que sur le tourisme (par la valorisation du lieu) et la création d’emploi.
Autant de perspectives positives attendues à l’image des indications géographiques alimentaires dont l’octroi s’est bien souvent révélé être vecteur non seulement d’une meilleure valorisation du produit pour les producteurs, et donc pour ce dernier d’un meilleur niveau de vie, mais aussi plus largement de développement économique du territoire concerné, avec entre autre une augmentation de l’emploi.
800 produits identifiésAutant de retombées positives déjà connues en Aquitaine, et dans la future grande région Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes, qui compte un nombre record de produits agricoles sous signe de qualité et d’origine (plus de 150). Parmi les 800 produits non agricoles identifiés par la Commission européenne au niveau européen comme pouvant bénéficier de ce dispositif figure notamment la Porcelaine de Limoges, mais d’autres savoir-faire traditionnels pourront sans doute à terme également rejoindre le dispositif.
Si pour l’heure, celui-ci reste une déclaration d’intention, l’annonce de la Commission européenne est à prendre comme une volonté politique forte qui amène Virgine Rozière à souhaiter qu’une réglementation européenne des indications géographiques pour les produits manufacturés soit proposée par la Commission « dès l’an prochain ».