Les jeunes socialistes:  » l’avenir du PS c’est nous « 


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Les jeunes socialistes: " l'avenir du PS c'est nous "

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Publication PUBLIÉ LE 04/11/2007 PAR Nicolas César

Le ton des discours est grave, les sourires sont rares en ce 8ème Congrès du MJS. Il est loin le temps de la victoire contre le CPE (contrat première embauche). Le PS traverse à nouveau une crise profonde après la défaite du 6 mai dernier. « Cette défaite, loin d’être un accident de parcours de plus, représente la troisième défaite consécutive de la gauche à l’élection présidentielle » souligne Antoine Détourné, le nouveau président du MJS, fraîchement investi ce week-end, avec 74% des voix. Et aujourd’hui, alors que de nombreux nouveaux militants qui avaient adhéré au parti au moment de la campagne présidentielle, n’ont pas renouvelé leur adhésion, il faut « relever la tête et être fier d’être socialiste, car ça veut dire quelque chose », clame t-il. Pour autant, il n’est pas question de faire imploser le parti socialiste, comme l’a demandé Emmanuel Valls, précise Razzye Hammadi, désormais ex-président du MJS. « Mais, il faut faire exploser sa sociologie, le parti socialiste doit offrir un visage, qui soit celui de la société, avec des ouvrirers, des salariés, des gens qui viennent du public, du privé, des jeunes et des moins jeunes » ajoute t-il. Ce qu’il manque cruellement, c’est un projet.  » Où est le projet des socialistes ? Nous avions hier les 35 heures, les emplois jeunes, la CMU… Où sont les projets qui pourraient unifier les peuples de gauche à travers une aspiration commune à un mieux vivre ensemble ensemble ?  » se demande t-il.

« Fédérer la gauche »

Tous attendaient donc avec impatience la réponse à ces interrogations du premier secrétaire du parti, François Hollande.  » Certes, le PS doit se rénover, la gauche doit changer ses pratiques, ses rites et ses organisations, mais il faut surtout que le parti propose une autre donne à tous ses partenaires de la gauche. » a t-il expliqué. C’est pourquoi, il a proposé qu’un comité de liaison de la gauche se réunisse prochainement. Le PCF, les verts y seront conviés entre autres, mais pas le Modem ou le LCR, car selon François Hollande, ils ne veulent pas s’allier au PS. L’objectif est clair :  » il s’agit pas seulement d’être en opposition, mais d’être en proposition tous ensemble.  » Mais, sera t-il possible de passer de cette liaison à une fédération de la gauche ? s’interroge le premier secrétaire du PS. On connaît les désaccords au sein du PS, chez les verts… Seront-ils capables de se mettre d’accord sur un projet commun ? 2012 est loin, mais l’urgence est déjà là. François Hollande en est conscient. « Nous avons un devoir de construction et d’alternance ensemble. Pour cela, il ne faut pas tarder pour éviter la multiplication des candidatures aux prochaines élections présidentielles. » Concernant l’éventuel projet commun, il prévient :  » je veux un changement crédible, il n’est pas question d’ouvrir la boîte aux illusions. Quand on est face au candidat de la mystification (Nicolas Sarkozy), on doit être le candidat de la crédibilité. » conclue t-il.

Nicolas César

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