« Quand on est élu dans une assemblée, l’acte principal est l’acte du vote du budget de l’année à venir que l’on soit de la majorité ou de l’opposition. Je regrette, en vrai démocrate, que l’opposition donne cette image à nos concitoyens. La politique de la chaise vide est une fuite devant ses responsabilités », tonne Philippe Madrelle. Le président PS du Conseil général de Gironde fustige l’attitude de la droite, du groupe Avenir Gironde et les qualifie de déserteurs.
« Ce budget primitif est une mascarade »Yves d’Amécourt, président du groupe Avenir Gironde s’explique. « C’est une mascarade de voter ce budget primitif, sans connaître l’impact de la loi de finances 2014 sur le budget du Conseil général. Il y a trop de flous. On vote sans savoir. Et, pour se couvrir, Philippe Madrelle vote 20 millions d’euros de hausse de fiscalité, ce qui n’est pas arrivé au Département depuis un demi-siècle ». Dans le même sens, il a rédigé une lettre ouverte aux Girondins intitulée : « De qui se moque-t-on ? ». « Quand nous dénonçons ceci dans l’hémicycle, nous ne sommes pas entendus, alors cette fois, nous avons décidé de ne pas siéger. La démocratie est malade au sein du Conseil général de Gironde », poursuit-il. « Les Girondins évalueront si les élus ne sont là que pour recevoir leurs indemnités ou débattre de façon démocratique. Bien sûr c’est un coup médiatique, certainement réussi, mais très volatile et éphémère devant l’importance de l’engagement d’un budget de 1,8 milliard d’euros. Le silence de leur désertion n’est qu’un aveu de leur absence d’argument, et malheureusement l’aveu d’un désintérêt pour les Girondins qu’ils représentent », rétorque Philippe Madrelle.
Le torchon brûle au Conseil général de Gironde entre le PS et l’UMP
Le torchon brûle au Conseil général de Gironde entre le PS et l'UMP