Le réseau jésuite Welcome s’implante à Bordeaux pour venir en aide aux demandeurs d’asile


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Le réseau jésuite Welcome s'implante à Bordeaux pour venir en aide aux demandeurs d'asile

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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/01/2014 PAR Nicolas César

Welcome, c’est un réseau fondé par les jésuites, qui se développe aujourd’hui dans tout l’Hexagone et propose une solution d’hébergement temporaire pour les demandeurs d’asile en situation régulière. Ce réseau est constitué de foyers, de familles et de communautés religieuses qui s’engagent à accueillir chez elles une personne en demande d’asile. Cet accueil se fait sur une durée limitée, en général 4 à 5 semaines, et dans un cadre bien posé, qui est présenté en amont au demandeur d’asile. Un “tuteur” se charge de l’accompagner dans le cadre du réseau, avec une rencontre par semaine, afin que l’accueil dans la famille se passe dans les meilleures conditions. 

Changer aussi le regard sur une population inconnue et incompriseSelon Pierre Guy, co-animateur de ce réseau à Bordeaux avec sa femme, Sophie, il devient urgent d’agir. « Il y a un an, en plein hiver, selon le COS, association qui gère la PADA (plate-forme d’accueil des demandeurs d’asile), pas moins de 15 enfants ont été hospitalisés pour hypothermie. Il y a des familles qui dorment dehors avec des bébés : c’est presque difficile à croire ! », souffle-t-il. A ce jour, près de 15 familles bordelaises se sont portées candidates pour héberger un demandeur d’asile à leur domicile. Parmi elles, Pierre-Yves, retraité qui a reçu quelque temps un Congolais de 23 ans. « Il est arrivé avec peu de chose, un sac en plastique contenant quelques vêtements », raconte-t-il. « Il n’était pas bavard mais c’est une expérience humaine très enrichissante », poursuit Pierre-Yves. « Il ne s’agit pas d’assister le demandeur d’asile au quotidien, mais de l’encourager à trouver la force et la volonté de poursuivre son difficile parcours », conclut Pierre Guy, qui espère ainsi contribuer à changer l’avis de l’opinion publique sur cette « population inconnue et souvent incomprise ».  

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