Gare aux moustiques. L’Agence Régionale de Santé de Nouvelle Aquitaine et ses partenaires lancent une vaste campagne de surveillance et de signalement du moustique tigre, actif dans notre département. L’arrêté préfectoral du 3 mai dernier définit les mesures à prendre pour la protection des personnes. Le plan de surveillance prévoit aussi des mesures pour que chacun, à son échelle, puisse participer à la non-prolifération des virus chikungunya, de la dengue et Zika, transportés par le moustique. L’ARS met aussi en place un système de veille citoyenne, qui permet de signaler la présence du moustique tigre sur internet , ou par le biais de l’application mobile iMoustique, développée par l’EID Atlantique. Ce dispositif a pour but de mettre en place rapidement des mesures de lutte contre les moustiques (suppression des eaux stagnantes, traitements de désinsectisation…) pour éviter la transmission locale des virus.
Présent depuis des décennies, le moustique tigre s’adapteLe moustique tigre est de petite taille (plus petit qu’une pièce d’un centime), rayé de noir et de blanc, et ne dépasse pas 1 cm d’envergure. Actif de mai à novembre, le moustique se reproduit dans les eaux stagnantes : vases, pot de fleurs, fûts, bidons, rigoles, gouttières… Pour limiter son implantation, il est recommandé d’entretenir régulièrement le jardin, de réduire les sources d’humidité, ou encore d’élaguer les arbres. Aujourd’hui présent dans 80 pays du monde entier, le moustique tigre fait partie des dix espèces les plus invasives au monde.
Le moustique n’est surveillé en France que depuis les années 2000. Aujourd’hui, l’espèce est implantée dans 33 départements de France métropolitaine, et surtout dans la moitié Sud du pays. Entre le 1er mai et le 30 novembre 2016, 90 cas de virus liés à une piqure de moustique ont été recensés en Nouvelle-Aquitaine.