Bras droit de De Gaulle, membre de la Résistance, libérateur de Paris et de Strasbourg mais aussi Commandant en chef de l’Armée Française en Indochine, Le Général Leclerc demeure un personnage marquant de l’histoire de France. Décédé en 1947 dans un accident d’avion en Algérie, il est élevé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume en 1952.
Le Centre Jean Moulin invite ainsi à la commémoration du 60ème anniversaire de sa disparition. De nombreux anciens combattans et admirateurs du général se sont présentés à l’inauguration de l’exposition le 6 avril. Ils ont assisté en premier lieu à la conférence: «Mon père, Philippe Leclerc de Hauteclocque» présentée par le fils du Général, Michel Leclerc. «Je n’ai jamais eu la prétention de ressembler à mon père; en parlant de lui je tente surtout à ne pas ternir son image.» affirme Michel Leclerc. Son discours n’a certainement pas, pour le moins que l’on puisse dire, terni cette image. Bien au contraire, le rappel du parcours militaire, assez tourmenté, du Général, ressemblait plutôt à un éloge de son père.
Leclerc, homme d’action
Un homme d’action, n’ayant jamais accepté la défaite, «qui n’a pas réfléchi 30 secondes» pour répondre à l’appel de De Gaulle; d’une «confiance inébranlable» en la providence et qui n’a, semble-t-il, jamais trompé sa femme; c’est ce que nous apprend Michel Leclerc. «Comment peut-il en être sûr? Il n’était pas là pour voir.» confie une femme de combattant.
Laissant de côté les anecdotes, l’exposition retrace la campagne du Général Leclerc au cours de la seconde guerre mondiale à travers de nombreux paneaux informatifs et illustrations accompagnés d’accessoires militaires de l’époque.
Après 60 ans le personnage du Général Leclerc continue visiblement de fasciner.« L’épopée du Général, au delà de l’histoire de la libération, est l’histoire d’une lutte contre la fatalité. C’est un message qui s’adresse à tout le monde. Leclerc appartient au rang de ces héros qui font vivre aux hommes quelquechose d’éternel.» a souligné un des visiteurs.