Le Mammouth et l’Himalaya – tandem de choc à Cap Sciences


Cap Sciences

Le Mammouth et l'Himalaya - tandem de choc à Cap Sciences

Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 27/10/2007 PAR Piotr Czarzasty

Créées par le Muséum national d’Histoire naturelle, les deux expositions proposent des sujets pertinents. Leur choix n’est d’ailleurs guère le résultat d’un simple hasard comme l’explique le président du Musem national d’Histoire naturelle, André Menez: «Le mammouth nous est très proche. Il est devenu quelquechose de quotidien d’un côté, mais aussi quelquechose de mythique.» Qu’y a-t-il donc de si fascinant chez le mammouth, que celui-ci demeure par exemple, après des miliers d’années, une des espèces uniques au monde dont on arrive à retenir le nom malgré sa disparition? «Un animal disparu, c’est déjà un sujet qui passionne» remarque Céline Domenc, responsable d’animation à Cap Sciences. On apprend par ailleurs que le mammouth rendit visite jadis en Aquitaine. « Le patrimoine préhistorique très riche de la région en témoigne. Ce témoignage constitue de même un prétexte pour sensibiliser le public, à travers l’exposition, à la découverte de la préhistoire.» souligne Mme Domenc.

Le mammouth ressucité?

L’exposition tente de dépasser cette dimension mythique du mammouth pour rapprocher le public d’un animal qui a bel est bien existé. Et ce à travers la confrontation de notre imaginaire et de nos différentes représentations avec celui des pièces originales, ossements, reconsructions. Le public pourra découvrir non seulement à quoi ressemblait la vie d’un mammouth, mais aussi quel était son rapport avec l’homme ou à quelles fins multiples le prédecesseur de l’éléphant lui a-t-il servi. L’exposition s’interroge aussi sur les causes de sa disparition et parallèlement, dans un contexte de clônage scientifique, sur son éventuelle résurrection.

Le «Toit du Monde»

L’Himalaya mérite bien ce surnom. Mais l’Himalaya c’est plus qu’un massif montagneux. C’est aussi le plateau le plus vaste du monde (cinq fois plus grand que laiconographie himalaya France), où se trouve le Tibet. C’est encore un lieu qui abrite certaines des plus grandes failles et des plus grands fleuves. Ce sont ces différents aspects du plus haut massif du monde, que nous dévoile la deuxième exposition à travers multiples animations, maquettes, jeux intéractifs ainsi qu’une riche iconographie. Elle retrace dans un premier temps l’histoire géologique de l’Himalaya qui l’a vu naître sous l’impact du continent indien détaché de l’Afrique il y a 160 millions d’années. L’histoire de cet impact de continents nous permet de mieux comprendre comment la terre, par sa dynamique interne, peut être à l’origine de climats contrastés, façonner les paysages mais aussi influencer directement les civilisations humaines.

Mont Everest – plus proche du Ciel

L’Himalaya c’est aussi une terre qui abrite plus d’une centaine de peuples de langue, religion et culture différentes. On a l’occasion de les découvrir dans la deuxième partie de l’exposition. Ce milieu parraissant tellement hostile dissimule une mosaïque de civilisations issue d’un côté de l’histoire bien tourmentée de ces peuples mais aussi de contraintes géographiques. Ces facteurs s’appliquent aussi à la diversité religieuse au sein de l’Himalaya. «Beaucoup de croyances locales par exemple s’inspirent de cette diversité de paysages qu’offre l’Himalaya. La neige des plus hauts sommets symbolise les Dieux dans le ciel, les lacs montagneux ébergent les dieux marins, tandis que les sols jaunatres, voir rouges sont le reflet de la vie réelle.» explique Sébastien Cursan, médiateur scientifique à Cap Sciences.

Le mammouth et l’Himalaya méritent donc sûrement un petit détour. Comme l’a fait d’ailleurs le président du Conseil Régional d’Aquitaine, Alain Rousset: «C’est vraiment bien fait et agréable à voir même pour quelqu’un qui ne s’y connaît pas. Par ailleurs, des initiatives comme celles-ci permettent «d’aculturer» à la science, y offrir l’accès à un plus grand nombre. Cap Sciences possède aussi ce «supplément d’âme» nécessaire pour attirer les foules.»

Piotr Czarzasty





Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Laissez vos commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On en parle ! Gironde
À lire ! CULTURE > Nos derniers articles