Le Lusitanien nous vient donc des provinces de Ribatejo et de l’Alentejo au Portugal. Le pur sang est le fruit d’une sélection de milliers d’années. Ils se répartissent en quatre lignées principales. Aux éleveurs privés de Veiga et Andrade, s’ajoutent ceux de Haras Royal d’Alter et de Coudelaria Nacional. En 1988 il est répertorié pour la première fois sur le Registre Français des Races Etrangères de Chevaux. Cette date correspond aussi à la création de l’Association Française du Lusitanien. Ils sont entre quatre et cinq milles dans l’Hexagone, en constituant la première race de chevaux étrangers représentée en France.
Un caractère en or
Jean Paul Filippini, correspondant de l’AFL, nous raconte en quoi le pur sang Lusitanien est un cheval si exceptionnel. « Il est très gentil, fin ; il a un caractère en or. » Ceci va de pair avec son côté raisonnable et très discipliné. « C’est un vrai travailleur, il ne se rebelle pas. » M. Filippini nous raconte aussi que le Lusitanien n’a aucun problème pour apprendre de nouvelles choses, qu’il comprend très vite. « C’est un bon élève ; il est capable de vous sortir des trucs juste pour vous faire plaisir. » continue M. Filippini.
Aimer le Lusitanien c’est aimer le Portugal
Mais on ne pourra jamais comprendre et surtout aimer le Lusitanien sans s’imprégner de sa culture, de ses origines. Du Portugal en l’occurence. « C’est toute une culture équestre de légèreté, de recherche d’esthétique qu’il faut assimiler. » souligne M. Fillipini. « On n’aimera pas le Lusitanien sans aimer les costumes des cavaliers qui vont avec, les traditions d’élevages, le Portugal et tout ce qui est lié à ce pays. »
Découvrez donc le 4 mai les 41 Lusitaniens présents au Salon. Poulains et étalons, des chevaux montés et à vendre, ils ont entre 1 et 10 ans. Poulains – males et femelles, mais aussi 16 chevaux de spectacle seront là, en concours pour montrer une grâce, maniabilité et équilibre exceptionnels, qui ont fait toute leur réputation de chevaux de bataille.
Piotr Czarzasty