Le laboratoire départemental de la Dordogne voit son activité progresser


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Le laboratoire départemental de la Dordogne voit son activité progresser

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 16/04/2020 PAR Claude-Hélène Yvard

Le 10 avril dernier, le préfet de la Dordogne signait l’arrêté autorisant le laboratoire d’analyses départemental à Coulounieix- Chamiers à effectuer ses premières analyses pour dépister le Coronavirus chez les malades Périgourdins. Mercredi 15 avril, les laboratoires Novabio et le centre hospitalier de Périgueux ont confié  aux techniciens du laboratoire environ 80 analyses à effectuer.  Mais les autres activités sanitaires du site qui intervient dans trois grands secteurs, eau et environnement, hygiène alimentaire, santé animale se poursuivent. Tout ce qui relève de la  prophylaxie animale, tourne à plein régime, notamment sur la tuberculose bovine qui demeure une priorité départementale.  
« En réalité l’activité sanitaire continue. Cette crise est l’occasion de mesurer la part largement prépondérante de nos missions sanitaires essentielles. L’activité globale du laboratoire est quasiment inchangée, et ce malgré la disparition de la restauration collective. D’autres activités augmentent, notamment dans le domaine de la santé animale, » explique le directeur Jean-Louis Moyen.

Une réorganisation du travail

Compte tenu de la période du confinement, la direction du site a du réorganiser les équipes. Sur les 115 agents, 100 sont au travail. Il  y  a quelques personnes considérées à risque qui ne peuvent exercer sur site, certaines sont en télétravail, et quelques unes en garde d’enfants. « Nous avons constitué une alternance, au rythme d’une semaine sur deux, avec des équipes qui ne se mélangent pas. S’il y avait un cas avéré, nous pourrions ainsi rapidement isoler ces personnels. On essaie d’éviter que plusieurs personnes se trouvent dans la même pièce. Lorsque cela arrive, elles sont équipées de masques. Nous sommes obligés d’être rigoureux avec la sécurité du personnel au vu de nos activités, « précise le directeur. 
L’activité covid19 s’est imposée comme logique face aux problèmes rencontrés par les techniciens des plateformes médicales : ils ont rencontré des problèmes de rupture de stocks, de réactifs notamment. Ils n’avaient plus de réactifs pour mettre dans des machines dédiées en quantités suffisantes, ce qui entraînait des sous traitances lointaines avec des délais de rendus de résultats qui pouvaient atteindre trois à quatre jours. « Ces délais étaient défavorables pour la prise de décision médicale rapide, ajoute Jean-Louis Moyen. Le laboratoire départemental a donc proposé son aide sur un point technique, avec des machines adéquates. Le laboratoire peut réaliser plusieurs centaines d’analyses à la fois et les traiter.  Il dispose de locaux adaptés à des germes bien plus dangereux que le Covid-19 comme la tuberculose, et de techniciens  formés. Le laboratoire départemental va donc analyser des tests réalisés par Novabio ou l’hôpital de Périgueux, comme un sous-traitant. Pour les patients, la confidentialité est garantie : ce sont les biologistes, les infirmières et les médecins de Novabio et de l’hôpital  de Périgueux qui assurent les prélèvements, avec des écouvillons au fond de la narine en forme de coton-tige, avant l’analyse du laboratoire départemental qui reçoit concrètement des codes-barres. Le résultat de cette analyse anonyme est toujours interprété par un biologiste médical. Selon le directeur du laboratoire Jean-Louis Moyen, ses équipes peuvent réaliser jusqu’à 500 analyses par jour voire plus, elles l’ont prouvé pendant les deux épisodes d’Influenza aviaire. 


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